30 mars 2011

Ready To Rock, Airbourne.

Ready To Rock
2004


Tracklist:


Ready To Rock
Stand And Deliver
When The Girls Gets Hot (Oh, the love don't stop)
Come on Down
Runnin' Hot
Hotter Than Hell
Women On Top
Dirty Angel

La première fois que j'ai eu l'occasion d'écouter Ready To Rock, j'avais abandonné mon exemplaire de Runnin' Wild depuis déja quelques temps car plusieurs bonnes choses m'étaient parvenues aux oreilles. En bon fan de Rock N' Roll, je décide de retourner à mes premiers amours de 2008, Runnin' Wild recommence à tourner à fond, une courbe se dessine dans mon pantalon, une larme coule, dieu que c'est beau, j'en veux encore. Ouais, j'en voulais vraiment encore, je décide de m'intéresser vraiment à Airbourne et me renseigne sur ce qu'a fait le groupe avant ou après Runnin' Wild, après ? Rien, avant ? Un putain de manifeste Rock N' Roll qui préparait l'offensive d'Airbourne dans nos foyers, Ready To Rock.

J'apprends vite que l'album, le vrai, est une perle rare pour laquelle il faut raquer déja assez cher en prenant le risque de tomber sur une version pirate. (mais AF vous l’apprendra mieux que moi.) Je recours à la technique du téléchargement, c'est mal, mais il le fallait pour rétablir un équilibre mental qui semblait se dissiper au fur et à mesure que ma frustration de ne pas pouvoir écouter cet album grandissait.

Et bon dieu, quelle claque dans ma gueule.

Beaucoup de choses diffèrent du Airbourne actuel, une voix plus grave de la part de Joel, une production différente de Runnin' Wild avec un son qui te dit "Salut je suis un album enregistré dans un local miteux, avec de la bière, des burnes, des poils, encore des burnes et encore de la bière". Que ce soit clair, très peu de groupes peuvent se targuer d'avoir un premier EP aussi intéressant que le Ready To Rock en question.

Ça vous fonce dans la gueule comme un Rock N' Roll Train, dopé au speed et au Jack Daniels (et oui, les enfants, le charbon c'est fini depuis longtemps.) La chanson éponyme a le mérite d'être claire et vous fait comprendre qui va commander maintenant. Stand and Deliver a toujours le défaut d'imposer une retenue chez moi, la version sortie sur le Runnin' Wild Japanese Version sera, heureusement, bien plus convaincante. Mais la suite, c'est du caviar les gars, When The Girls Gets Hot et son intro rappelant Thunderstruck d'AC/DC (j'ai fait exprès d'écrire ça hein !) nous ensoleille notre journée avec un jeu carré qui vous rentre dans la gueule comme il le faut grâce à un refrain qu'on a envie de scander all day long.

En parlant des refrains qu'on a envie de scander all day long, il faut savoir que de mon avis, c'est la que se trouve la grande qualité de cet album, toutes les chansons proposent un refrain pas compliqué à retenir, entraînant, qui nous reste dans la tête toute une vie durant, sérieusement, quel bonheur ce serait de gueuler Women On Top en concert.

Les solis de Joel (Come on down), cette putain de rythmique qui malgré la jeunesse du groupe impressionne, ce break sur Runnin' Hot, ce sont ces éléments qui m'ont fait passer des jours à décortiquer ce qu'était Airbourne avant Runnin' Wild et je n'ai pas été déçu du voyage, loin de la.

Ready To Rock, c'est une centrale nucléaire Japonaise en bord de mer attendant patiemment une catastrophe météorologique. Ça fout la merde bien avant et ça intrigue. Le vrai bordel arrive quand l'écoute à lieu et qu'on se surprend à prendre son pied autant que sur ce qui a suivi.

Pas besoin de vous faire un dessin, je pense que vous l'avez compris, si je devais choisir un album d'Airbourne, ce serait celui-la, les mecs nous servent un Rock N' Roll aussi sincère que les plus grands avec une qualité d'enregistrement pas si dégueu que ça. L'honnêteté peut payer dès fois et Airbourne l'a été dès le début de leur carrière en nous servant cet EP, qui sent le vrai Rock N' Roll, les prémisses sont là dedans, et elles ont tendance à me titiller plus que les deux albums qui ont suivis. On ne trouve un gamin mignon que quand il apprend à parler et faire ses premiers pas, c'est un peu ça Ready To Rock, il montre l'image d'un Airbourne qui ne demande qu'une chose: devenir grand.

Maintenant, si vous vous étonnez du fait que j'ai été le plus heureux du monde en entendant résonner Ready To Rock au Trabendo en Décembre 2010, c'est que vous n'avez rien compris.

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