7 mai 2011

Live at River Plate, Londres le 6 mai 2011 : la review

Après l'avant-première à Paris, mardi dernier, me voilà en route pour Londres pour remettre le couvert mais cette fois en présence d'AC/DC. A peine le temps de poser nos affaires à l'hôtel, on se dirige directement vers l'Hammersmith avec un peu de retard. Lorsqu'on arrive le groupe est là, Brian et Cliff serrant quelques mains et signant quelques autographes, Angus et Malcolm dont j'ai grand mal à apercevoir, cachés par la Hells Bells presque plus grande qu'eux. Les fans crient en coeur "Come on Brian", et c'est lui qui restera le plus longtemps auprès des fans. Les organisateurs ont sorti le grand jeu pour cette avant première, les canons, le tapis rouge AC/DC, la cloche et des affiches un peu partout.


Il est temps de rentrer dans la salle, là encore l'intérieur est décoré aux couleurs d'AC/DC de bien belle façon.


On attend quelques instants, le temps de discuter et de se boire une blonde, je regarde la salle avec une certaine fascination, beaucoup de grands groupe sont passés par ici, les Beatles, les Stones, Queen, Motorhead ainsi qu'AC/DC. Un responsable de la salle apparait sur scène, il nous rappelle à quel point l'HMV Apollo est une salle légendaire puis Ozzy Osbourne apparait sur l'écran. Une allocution pleine d'humour et d'admiration pour le groupe, toute la salle rigole à ses blagues, très bon pour mettre l'ambiance l'Ozzy avec ses "Let's go fuckin' crazy". Il souligne l'énergie d'Angus malgré son âge, sa façon de courir dans tous les sens et il fait scander à tout la salle "AC/DC", c'est à ce moment que Brian, Angus, Malcolm et Cliff montent sur scène. Une brève intervention, Brian prend la parole, remercie le public d'être là et déclare les fans d'AC/DC "The best rock fans of the world", le tout avec la salle en fusion. Le groupe retourne alors s'asseoir et c'est avec grand étonnement que je vois qu'ils sont assis au même niveau que nous à seulement quelques mètres.


Le cartoon d'intro du Black Ice Tour commence, les frissons montent et c'est parti pour Rock N Roll Train. Le son est excellent et fort, l'image haute définition est superbe, bref des conditions bien plus optimales qu'à Paris. L'ambiance est là, on reprend les choeurs et on se la joue air guitar sur les solos, bref une belle réunion de fans devant un chef d'oeuvre. Je ne vais pas vous décrire en détail le contenu de ce concert, vous aurez tout le temps de l'apprécier mais je tiens tout de même à mettre en avant quelques points. Le son des guitares est très bons, Phil Rudd a une frappe incroyable, Brian chante bien mieux que sur le concert filmé à Munich du Stiff Upper Lip tour et la qualité de l'image est bluffante. Le public argentin, de la folie avec ses riffs et solos chantés, la fosse qui sautent uniformément, résultat visuel garanti mais aussi un excès de testostérone dans le stade (Ben où elles sont les belles argentines ?). Principal défaut de ce concert, Mike Fraser n'a pas assez mis en avant la guitare de Malcolm comme sur l'intro de Shoot to thrill où on aurait bien aimé se prendre plus de décibels de la part de la Gretsch. De ce dvd, on retiendra surtout les phrases pleines de spontanéité de Brian :

" We've got a special song for you Buenos Aires, it's called Dirty Deeds.. Done dirt cheap !"
" This song is about a dirty dirty woman.. Oh yeah, she's nasty. She's so dirty she makes big Jack cry" 
"This guy has devil in his fingers and the blues in his soul" 


Blague à part, l'intro d'Hell ain't a bad place to be et Whole Lotta Rosie ont provoqué un orgasme auditif incommensurable. For Those About To Rock, les canons "FIIIIIIIRE" " SHOUT" et c'est fini. Le groupe ne refait pas d’apparition, il semble même qu'ils se soient volatilisés au cours de la projection, bien dommage. On sort, tout a déjà été rangé dehors moi qui voulait ramener la Hells Bells pour mon salon... Le temps de se fumer quelques cigarettes devant cette belle salle, de rester un peu avec les fans et il est déja temps de rentrer à l'hôtel (enfin plutôt au bar de l'hôtel), "glouglou", "shout" et au lit.



Merwan Bouzerda
 

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