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| 30th July 2011, London, Shepherds Bush Empire !!! PHOTOS A VENIR !!! |
Décembre 2010, le batteur d’Airbourne Ryan O’Keeffe est diagnostiqué comme étant atteint d’une gastro foudroyante, c’est la merde pour le concert prévu à Londres le 02 Décembre qui est repoussé à une date ultérieure. Les Londoniens étaient dégoutés mais personnellement cette nouvelle m’avait ravi au plus haut point en apprenant que le concert serait repoussé au 30 Juillet 2011, période de vacances propice à des road-trips improbables pour aller à la rencontre d’un groupe pas forcément connu j’ai nommé Airbourne.
Est-il encore utile de présenter Airbourne ? Groupe de hard-rock pur et dur formé par 4 Australiens sauvages qui ne demandent qu’à rentrer dans l’arène pour délivrer leur musique de primates, simple mais assurément efficace ? Peu appréciés par certains, n’y voyant qu’une vaste blague ou bien une copie déguisée de choses déjà réalisées, les mecs ont tout de même réussi à tracer leur bonhomme de chemin, chantants la route, les gonzesses, le cul et la bière.
Comment voulez-vous que je reste insensible à une telle déferlante de plaisirs de la vie réunis en un seul groupe ?
C’est dans cette optique que je suis parti assister à leur concert au Shepherds Bush Empire de Londres le 30 Juillet 2011 après les concerts français de Paris en Mars 2010, Lille en Novembre 2010 et Paris en Décembre 2010.
Arrivé sur place, déjà une bonne surprise, la salle est à 10 mètres de mon hôtel et d’un bar franchement sympa, je passe donc l’après-midi en compagnie d’amis et fait la rencontre des gérants du fan-club Anglais du groupe, un bon moment en perspective qui prépare bien au concert.
20h, collé à la barrière, impatient, je vois débarquer sur scène les Black Spiders, un groupe de hard déjà présent à Lille en Novembre 2010 qui semble avoir bouffé du lion et m’en met plein la tronche pendant 45 minutes, ça s’enchaîne vite, ça vous rentre dans la tronche alors que vous avez rien demandé, parfait. Une bonne première partie comme on aimerait en revoir plus souvent.
Les Australiens débarquent sur scène vers 21h10 avec en guise d’introduction la musique du film Terminator histoire de faire monter la pression. C’est réussi, même pas quelques secondes après que les lumières soient allumés, ça commence à pousser et je me retrouve enfoncé contre la barrière, qui me retient certes mais qui n’est pas très agréable au demeurant.
C’est une vraie débauche d’énergie que nous envoi Airbourne, conscients que le report du concert a fait des déçus, ils savent que ce soir ils vont devoir tout donner pour faire oublier les problèmes qui ont marqué l’organisation de ce concert. Joel, chanteur et lead du groupe est très en voix ce soir et nous livre une prestation vocale digne des albums, David (Rythm Guitar) et Justin (Basse) font les 400 pas d’un bout à l’autre de la scène, haranguant le public qui ne demande que ça. Le groupe nous sert ses morceaux les plus connus de Raise the Flag à Stand Up For Rock N’ Roll en passant par Chewin’ The Fat, Bottom Of the Well ou encore Girls In Black !
Le son n’est malheureusement pas au rendez-vous, les guitares semblent bénéficier d’un mixage foireux qui fait qu’elles ne sont pas distinguables, il faut tendre l’oreille pour percevoir la voix de Joel mais on pardonne quand on voit l’enthousiasme provoqué chez le public et on se laisse prendre au jeu de cette éclate Rock N’ Roll comme on en voit trop peu aujourd’hui. Joel se permet un solo dans le public, ce qui ne fait que renforcer une communication avec lui déjà acquise dès les premières notes du show.
C’est simple, bête, presque méchant mais on adore ça, les mecs sont sincères et nous balancent leur musique comme on filerait à bouffer à des pauvres bougres qui crèvent de faim et rien que pour cet acte de générosité, Airbourne mérite qu’on s’arrête devant eux un instant, y jeter une oreille et voir si l’on est affamé ou pas, certains n’ont pas faim et sauront passer leur chemin, tandis que d’autres auront peut-être envie de goûter à de nouvelles saveurs.
Le show n’est pas cependant exempt de défauts, proposant une set-list un poil trop courte et un peu simple, le public reçoit ce qu’il attend mais Airbourne ne semble pas vouloir donner un peu plus de ce que l’on attend d’eux.
Mais on pardonne encore une fois, ces mecs nous envoient sans retenue 1h25 de pur Rock N’ Roll, ce qui est rare de nos jours, la recette marche, le public se gave, on prend plaisir à voir la relève monter, pour le désespoir de certains et l'amusement des autres. Et personnellement, ça m'amuse beaucoup de voir que des mecs comme ça, peuvent se permettre d'ébranler bon nombres de salles en Europe ou aux States, grâce à leur musique mais surtout à leur sincérité, ils aiment le Rock N' Roll et le montrent avec leur musique et le sourire de sale môme content de sa connerie qu'ils arborent quand ils la jouent.
Set-list :
- Raise The Flag
- Born To Kill
- Diamond In The Rough
- Blonde, Bad And Beautiful
- Chewin' The Fat
- Girls In Black
- Bottom Of The Well
- Cheap Wine & Cheaper Women
- Blackjack
- No Way But The Hard Way
- Too Much, Too Young, Too Fast
12. Encore:
- Runnin' Wild
- Stand Up for Rock 'N' Roll
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