7 novembre 2010

The Jim Jones Revue, Blois, 05 Novembre 2010.


Ce qui est étrange quand on se lance dans une expédition pour assister à un concert à plus de 300 bornes de chez soi, c’est le fait de ne pas connaître à l’avance l’endroit où l’on se rend, la ville, la salle, toutes deux n’étaient que des inconnues pour moi.  La meilleure option restait de prendre le Taxi à l’arrivée de la Gare de Blois, chose que je fais sans trop hésiter, il faut croire que j’ai bien fait… Mon taxi a jugé bon de passer le portail « accès sécurité privé » pour me déposer à l’arrière de la salle droit devant l’entrée des artistes et du Tour Bus du groupe Jim Jones Revue. 

C’est ainsi que j’ai pu assister aux répétitions du groupe, la porte était ouverte j’allais pas me priver. Toujours en intru, j’ai pu me fendre d’une discussion avec le leader, Jim Jones , en chair et en os, le temps d’échanger quelques mots en Français avec lui (comment t’appeules tou ?) et de parler avec lui de Jim Jones Revue France dont il ne semble pas connaître l’existence. Malheureusement, il est pressé mais me dit de rester derrière la salle mais qu’il va revenir car il souhaite plus d’infos sur ce « Jim Jones Revue Fwanceuh » .  Dommage pour moi, c’est le moment que choisis le patron de la salle pour me virer.  L’attente dans le froid comme un spectateur lambda s’impose donc, l’arrivée dans la salle est aussi assez spéciale pour moi, car me remarquant en coulisses, Jim Jones vient à ma rencontre me demandant si j’ai pas un papier et un crayon pour lui noter l’adresse du site qu’il puisse voir ça de ses yeux vus, n’ayant rien sur moi, il me propose de gérer ça après le concert. 

La première partie arrive « King Super Rock » qui reprend énormément de standard du Rock N Roll comme Bye Bye Johnny, Before You Accuse Me ou encore Sweet Little Sixteen. De bons musiciens, un moment sympa malgré la saturation énorme de la guitare qui m’a laissé quelques séquelles auditives.
Jim Jones et ses compagnons arrivent sur scène avec un bon vieux « Hey hey hey hey » dantesque comme tout le reste du show, c’est très rare de voir un groupe déballer autant d’énergie sur scène, mention spéciale pour Princess & The Frog, Foghorn, Shoot First et surtout Killin’ Spree qui m’a complètement bluffé avec ses influences sorties tout droit d’un bon vieux Ray Charles sous speed.  Dommage que le public soit aussi con et juge bon d’alterner pogos qui ne ressemblent pas à des pogos mais plutôt à une baston entre Hooligans et lancer de mouchoirs sur scène, ignares…  

Je choisis donc de m’éclipser sur le côté de la scène pour assister tranquillement à ce spectacle Rock N’ Roll qu’on ne voit que trop peu.  Le concert fini, il est temps pour moi de retrouver mon amie pour enfin avoir cette discussion avec le groupe. Ayant oublié mon album « Burning Your House Down », j’en profite pour acheter le Vinyle afin de le faire dédicacer par tout le groupe.  Arrivé devant eux, les mecs jugent normal de gueuler « It’s Maxime ! Yeah, You’re Maxime. » , ça a l’air de faire marrer Jim qui a du bien signaler qu’il y avait un gars ce soir qui faisait la promotion d’un site Français sur eux. 

Une petite discussion avec le groupe s’impose, le batteur Nick note l’adresse de Jim Jones Revue France sur son portable, Rupert et lui ont l’air visiblement super heureux de voir qu’une communauté de fans à formé un site (je vous raconte pas la joie de Basile, le webmaster.), il est temps de partir, le groupe est vraiment sympathique et me propose de venir boire un coup avec eux Vendredi 12 Novembre dans le cadre du concert à la Rochelle…comment refuser ?  

Au final, c’était un concert très spécial, pas dans le fait d’avoir pu passer du temps avec le groupe, c’est surtout pouvoir constater que le Rock N’ Roll n’est pas mort, loin de la. Ces mecs sont surement ceux qui représentent au mieux l’avenir qui semble se dessiner pour le Rock N’ Roll, le Nouveau Testament est en cours d’écriture et autant vous le dire, Jim Jones Revue à un verset plus long que les autres.  


Je rajoute des photos dans la soirée ! 

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