6 juillet 2011

Iron Maiden @ Paris Bercy, 27 et 28 Juin 2011


Introduction : 

Je n’ai jamais eu la prétention de connaître l’œuvre de Maiden sur le bout des doigts, loin de là, en prenant ma place pour le 27 Juin (sur un coup de tête qui plus est), je me suis souvent questionné sur la raison de cet acte ; après tout je ne connaissais que les classiques du groupe et il m’arrivait de temps en temps de me passer un album au hasard. Il semblait donc que cet acte fut motivé par la curiosité de voir Harris et sa bande. Pourquoi pas après tout ? 

Run To Bercy

27 Juin 2011, 7h du matin, t-shirt KISS enfilé, mon train part direction Paris, j’arrive à la capitale vers 9h30. Le temps de passer saluer quelques membres de la famille et de poser mes affaires, je me retrouve à Bercy vers midi. Après plusieurs heures d'attente dans une chaleur insoutenable ainsi que plusieurs bières avalées, me voilà parti dans la file d’attente pour l’accès aux gradins. La salle s’ouvre assez rapidement et me voilà dans les gradins du côté gauche de la scène, assez en hauteur mais assez proche de la scène pour distinguer autre chose que de simples formes. On attend, la première partie, Rise To Remain, groupe mené par le fiston de Dickinson arrive sur scène, je vomis, plusieurs fois. C’est vraiment dommage, le fils de Dickinson possède une très bonne présence sur scène et une belle voix, il mériterait mieux que ce groupe de « Metal Emo hardcore looool ». Bref, à oublier au plus vite, pour votre bien !

Run To Maiden

L’attente se fait de plus en plus longue, la track-list d’ambiance s’avère sympa, du AC/DC, du Airbourne, du Led Zep, du KISS, du Motörhead, que des bonnes choses qui me mettent de bonne humeur. Doctor Doctor d’UFO résonne dans la salle, signe que Maiden va pointer le bout de son nez d’ici très peu de temps ! Je me sens assez bizarre, je n’attendais pas spécialement ce concert avec une impatience folle et pourtant, c’est avec une joie non cachée que je commence à me lever et à hurler croyant comme les 17000 idiots dans la salle que hurler va faire venir le groupe plus vite. La chanson prend fin, le rideau se lève et l’intro de Satellite 15…Final Frontier résonne. Satellite 15 s’avère très longue et fait grimper vos nerfs vers des hauteurs surement peu atteintes ! Et d’un coup, la lumière s’allume sur la scène, un coup de caisse claire et c’est parti ! The Final Frontier ! 

Quel bonheur de les voir, Bruce est complètement déchainé, fait je ne sais combien d’aller-retour sur scène en courant et toujours en chantant, Harris, Smith et Gers sont en très grande forme également, s’approchants du public et headbangant dans leur direction, tout en arpentant la scène de long en large.
Le dernier album du groupe étant un de mes préférés, quelle joie d’entendre El Dorado suivre The Final Frontier, Bruce est décidément en voix ce soir, le public est également déchainé puisqu’il hurle le refrain avec une joie qu’on ne voit que très peu lors de concerts ! 2 Minutes To Midnight nous déboule dans la tronche sans prévenir, quelle claque putain, je suis impressionné par la dimension prise par les morceaux du groupe en Live, ce refrain hurlé par Dickinson et le public réveillerait les morts ! Pas un pain ne se fait sentir, les guitares résonnent, Bruce gueule et je chiale de bonheur assistant enfin à cette grande messe qu’est un concert de Maiden ! Le groupe enchaîne avec The Talisman, issue du dernier album, qui passe extrêmement bien le cap du Live également, il se dégage quelque chose de spécial de cette chanson, l’ambiance ne faiblit pas et je suis définitivement parti pour un des meilleurs concerts que j’ai pu faire dans ma encore courte existence ! 

Coming Home, elle aussi issue du dernier album débute, un peu faiblarde sur l’album, elle prend une toute autre forme en Live, l’intro est d’une très grande puissance et transporte directement le public vers un autre seuil d’ambiance, le groupe semble ravi de l’accueil qui leur est réservé et aucun pain ne se fait encore sentir. A l’image du groupe, le public ne faiblit pas en énergie, Dance Of Death débute… Mince, je m’y attendais pas à celle-là, première chanson du groupe entendue lorsque j’avais 13 ans, et donc objectivement (haha) mon morceau préféré du groupe. Rien à faire, c’est un vrai bonheur, j’admire la progressive prise d’énergie du morceau et ce solo… Le plus beau moment du concert pour moi, je n’ai absolument pas pu rester de marbre sur ce morceau, chantant et chialant de joie face à ce groupe qui me sert cette chanson comme si de rien n’était, elle qui pour moi représente beaucoup ! 

The Trooper ! Bruce en uniforme de soldat Anglais, agitant un drapeau, cette intro qui vous fait bouillir le sang, ce refrain que vous avez envie d’hurler toute une vie durant, pas besoin de vous faire un dessin, c’est l’enfer made by Maiden dans Bercy ! Quel panard putain ! The Wicker Man suit et remplit son job comme les chansons qui l’ont précédée, l’énergie du groupe semble être en constante augmentation, le public est complètement déchaîné, chose que je n’avais pas vue depuis les concerts d’AC/DC, celui-ci chante comme si sa vie en dépendait ! « We’re BLOOD BROTHERRRRS ! » nom de dieu, quelle ambiance sur ce morceau, surement celui ou Maiden est le plus en osmose avec son public, ici, le groupe et le public ne sont pas dissociables, le succès de cette chanson en Live dépendant pour moi de la réaction du public face à celle-ci, essayez d’imaginer un public qui ne chante pas le refrain avec Bruce, la chanson et le concert y perdraient leur âme ! Nom de dieu c’est beau !

Une dernière chanson du nouvel album est ici jouée, When The Wild Wind Blows, ce que j’admirais déjà sur cette chanson en studio était la montée progressive de puissance du morceau et le fait que le chant de Bruce suive la musique, l’osmose du groupe sur ce morceau a toujours été admirable pour moi et la dimension live ne fait que l’accentuer grâce à la présence de ce public qui chante les notes de guitare, la prise d’intensité du morceau rend ce moment très beau et j’en veux encore putain ! The Evil That Men Do déboule, Seventh Son Of A Seventh Son étant mon album de Maiden chéri (d’où mon pseudo), c’est une véritable joie d’entendre cet hymne accueillie avec tant de joie par le public et balancée avec tant d’intensité par le groupe. Eddie en profite pour se faufiler sur scène et s’en donner à cœur joie avec le groupe, Janick feint une bagarre avec lui et Eddie se retrouve une guitare entre les mains (ou pattes ?) à faire de l’air-guitar, un bon moment de rigolade en somme.

Enchaînement sur Fear Of The Dark, grand moment également, moi qui avais peur que cette chanson me saoule en Live à cause du nombre de fois où je l’entends ou que j’en entends simplement parler… J’avais tort, encore une fois, l’osmose entre le groupe et le public donne une telle grandeur au morceau qu’on se sentirait presque ému de participer à la grande messe qu’est ce concert, absolument incroyable, c’est tout ce que j’ai à dire. Iron Maiden envoi son morceau éponyme, un grand moment encore une fois, la puissance du morceau en Live rend la foule absolument folle, un Eddie géant surgit de derrière la scène, donnant au concert un petit côté épique. Absolument magistral ! 

Le groupe quitte la scène, on attend impatiemment le rappel qui surgit avec le classique Number Of The Beast, c’est le délire total que ce soit sur scène ou dans le public, Hallowed Be Thy Name n’arrange rien, le groupe semble ravi de la réaction du public et continue à nous servir un show absolument démentiel ! Running Free vient clôturer la soirée avec son refrain lancé par tout le public et un groupe donnant toute l’énergie qui lui reste, comme tout le reste du concert, le moment est magnifique !

Le groupe quitte la scène sur Always Look On The Bright Side Of Life des Monty Pythons et je ne réalise toujours pas ce que je viens de vivre, je salue tous les amis présents à cette date et je m’engouffre dans le métro, repensant au concert que le groupe nous as servi, les soli d’Adrian Smith et de Dave Murray absolument bluffants, la proximité de Harris, Gers et Dickinson avec le public, la voix de Bruce qui tient encore vraiment la route, sans oublier Janick le clown. L’intensité prise par les morceaux en live me surprend encore. 
« Je fais quoi demain déjà ? Ah en effet, rien… Boarf, j’ai rien à perdre à essayer de trouver une place demain aprèm… Ouais c’est clair, t’as raison. On y retourne ? PUTAIN OUAIS ! OUAIS ! OUAIS ! »

28 Juin 2011

Me voilà levé à 11h heure française, but de la journée ? Aller chercher un MacDo ! 

« Un menu Maxi Best-Of Big Mac, frites, Fanta et croque McDo sioupléééé ! » « Sur place ou à emporter ? » « Oh putain ! »

La bête avalée, je pars à Bercy dans l’espoir de trouver une place en gradins pour pas trop cher, en effet je ne pourrais pas me permettre de l’acheter au prix de base, je prie donc pour trouver un vendeur qui brade un peu. 

Tiens, en voilà un ! « Gradin ou fosse ta place ? » « Gradin. » « Combien ? » « 30 euros ? » « OK ! » 

Le sésame en poche, la main droite sur le cœur, la canette de Monster dans la gauche me revoilà parti attendre ma copine à l’appart’ de ma tante, je dois également faire quelques courses, putain comme si j’avais que ça en tête… 

16h30, il est temps de repartir à Bercy, cette fois, je suis du côté droit de la scène, bien plus bas et plus proche de cette dernière, quel plaisir de se retrouver entouré encore une fois de têtes connues comme la veille. 

La première partie débute, même sentiment que hier, donc go to Pipi et acheter t-shirt. Maiden arrive dans la même folie que le soir précédent, je vois le groupe de plus près et apprécie donc encore plus le concert de part cette proximité, Harris et sa bande me semblent en meilleure forme et j’ai bien l’impression que le groupe joue un poil plus fort. Cependant, le public m’a semblé un tout petit peu mais vraiment un poil, plus mou. Smith et Murray nous gratifient de magnifiques soli et Dickinson s’époumone bien plus que le soir précédent, Janick fait constamment le con mais c’est pas pour me déranger. Quel plaisir de pouvoir encore apprécier Dance of Death, de pouvoir à nouveau hurler les refrains, de revoir le groupe tout simplement, de pouvoir noter quelques détails qui m’avaient échappés le soir précédent. Elément important, Murray a écourté son solo sur Number Of The Beast le second soir, dommage.

Je reste absolument subjugué par le concert qu’ils nous servent, quelle énergie bon sang. Même ce bon vieux Eddie m’a semblé plus en forme que le soir précédent. Le concert se finit dans une démence totale, bon sang , j’en veux encore ! 

On sort de Bercy, le temps de boire une bière et de rentrer, la tête remplie de magnifiques souvenirs, Maiden m’aura foutu une claque tellement grosse que j’en reste le premier surpris, pour tout vous dire je n'ai qu'un seul mot en tête: ENCORE !



Maxime.

Aucun commentaire: