15 décembre 2011

Review : Un petit retour dans le passé, Aerosmith 29/06/10 à Bercy

18h, c'est enfin l'ouverture des portes. Nous nous sommes placés sur la barrière du premier rang sur le coté droit. A 20h, la première partie démarre et c'est franchement pitoyable. Tout d'abord un son complètement pourri et de mauvais musiciens, ils n'établissent aucun contact avec le public. Pour chauffer une salle, il y a beaucoup mieux surtout pour Aerosmith où le prix du billet n'est pas moindre. Enfin, cela me fait attendre encore plus d'Aerosmith car pour l'instant le bilan est négatif. Les Cribs font un final à la hauteur de leur talent, j'avais juste envie de monter sur scène et de leur demander d'arrêter le massacre. Ils finissent en faisant semblant de casser leurs instruments et en provoquant des larsens insupportables, surement pas assez de matériel pour se permettre de casser une guitare et trop d'égo pour se rendre compte qu'ils n'atteindront jamais la classe de Pete Townshend. Enfin les Bad 4 se cassent de scène et là je n'attends qu'une chose : que les vieux nous montrent et leur montrent c'est quoi du Rock. Les roadies se mettent en place et commencent à aménager la scène, ce n'est pas du tout comme pour un concert d'AC/DC, là rien n'est carré, la scène n'est pas déjà entièrement prête. Ils essayent 10000 fois les mêmes guitares, c'est très laborieux et le concert commence en retard.


Un rideau Aerosmith se baisse, les lumières s'éteignent voilà on y est enfin. Everybody must get stoned de Bob Dylan fait office de musique d'intro, nous reprenons cette chanson mythique en chœur avec mes amis en attendant l'arrivée du groupe, à coté personne ne semble connaitre les paroles. Love in an elevator commence soudainement alors là ce n'est pas la grosse claque, le son des guitares est assez faible mais Tyler fait son apparition est tout de suite cela a plus de gueule. Perry et Tyler sont habillés façon boule à facette et commencent déjà à faire le concours de celui qui se fera le plus remarquer mais j'accroche bien. Tyler est une vraie bête de scène, quelques filles en chaleur sortent prématurément de la fosse dès son apparition. Perry est plein de classe, il est assez statique mais il a un feeling incroyable. Love in an elevator est une chanson taillée pour le live, les chœurs sont bien repris par le public et je m'en donne à cœur joie. L'hymne Back in the Saddle me fout des frissons, une chanson qui a priori devrait faire bouger la fosse mais il n'en est rien, les loques préfèrent s'amuser à prendre des photos..


La setlist me plait jusqu'à l'arrivée de What it takes : qu'est ce que c'était mou ! Elle est suivie de Jaded qui ne relève pas le niveau, vraiment un gros gros temps mort dans le concert. Heureusement, le riff de Mama Kin nous réveille et il envoie bien, malheureusement la fosse n'est toujours pas décidé à se bouger. Cryin' est une ballade que j'apprécie et qui m'a bien porté puis ensuite Rag Doll a un groove incroyable, Tyler est descendu sur le bout de scène réservé au caméraman et là petit moment magique où il me tape dans la main. Dès ce moment là, je me suis dit que les 12 heures d'attente sous le soleil de plomb valait amplement le coup. Joe Perry nous gratifie d'une reprise de Fleetwood Mac " Stop Messin' Around", quel voix bluesy je me laisse emporter dans son feeling et ça fait un grand bien puis Joey Kramer attaque un solo qu'il finira avec sa tête et ses poings (wtf). Tom Hamilton venait nous rendre visite très souvent, on était pratiquement les seuls au premier rang à headbanguer et à bouger les bras comme des tarés ce qui nous a valu plusieurs petits sourires en notre direction de sa part. Baby please don't go fut un grand moment, j'ai toujours voulu entendre cette chanson mythique en live et bien j'ai été servi mais encore une fois le public ne connaissait pas ses classiques et bougeait très peu.

Vient le rappel avec l'instant émotion de la soirée : Dream on. Une magnifique chanson qui a bien été repris par le public. Walk this way fut le moment fort avec le public qui s'est enfin décider à sauter en rythme. Le show se termine par Toys in the attic, j'aime bien cette chanson mais pour le final on aurait pu attendre quelque chose de plus explosif. Le groupe salue le public et c'est fini.

Une belle soirée avec quelques inconvénients bien sûr: le son pas excellent et un public mou mais Aerosmith ne m'a pas déçu, oui ils se font vieux mais quand je vois les jeunes de la première partie qui ne bougent pas d'un poil et n'envoient rien et bien je préfère les papis. Mention spéciale au lightshow qui était très beau, puis cette sensation d'avoir une légende de la guitare à quelques mètres mais quelle classe ce Joe Perry !! Une dernière chose, j'en ai ras le cul des gens qui passent le concert à prendre des photos, mention spéciale à la fille derrière moi qui passé le concert a nous dire d'arrêter de sauter pour qu'elle puisse prendre des photos.

Setlist :

1. Love in an Elevator
2. Back in the Saddle
3. Falling in Love (is Hard on the Knees)
4. Eat The Rich
5. Pink Play Video
6. Livin' on the Edge
7. What It Takes
8. Jaded Play
9. Mama Kin
10. Cryin'
11. Drum Solo
12. Rag Doll
13. Stop Messin' Around
14. I Don't Want To Miss A Thing
15. Sweet Emotion
16. Baby, Please Don't Go
17. Draw the Line

Encore:
18. Dream On Play
19. Walk This Way
20. Toys in the Attic

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