17 août 2010
Iron Maiden, The Final Frontier.
Après "A Matter Of Life And Death", Iron Maiden revient sur le devant de la scène avec un nouvel album, "The Final Frontier". Mêlant tout ce qu'a pu faire le groupe depuis ses débuts, on retrouve avec cette nouvelle galette quelques sonorités semblant provenir tout droit d'albums tels que Seventh Son Of A Seventh Son, Powerslave, Somewhere In Time, Brave New World ou encore Dance Of Death.
Le groupe propose une grande diversité entre les morceaux de cet album, aucune chanson ne ressemble à la précédente et permet d'entendre quelque chose de différent à chaque fois.
Le morceau d'introduction "Satellite 15...The Final Frontier" de l'album peut dérouter certaines personnes du fait de sa longueur (8,40 minutes) mais également du fait de cette ambiance un peu pesante, étrange qui marque le début du morceau. Heureusement, Maiden nous délivre un morceau d'une grande intensité dont eux seuls ont le secret.
"El Dorado" la seconde piste de l'album était disponible avant la sortie de celui-ci et ne m'avait pas tant emballé que ça lors des quelques écoutes que j'ai pu en faire. Pourtant celle ci propose une intro terriblement énergique (rappelant "Wasted Years"), des refrains vraiment épiques(merci Bruce Dickinson) et des riffs de guitare efficaces, un très bon morceau qui aurait pu figurer sur beaucoup d'autres albums du groupe.
"Mother of Mercy" fait la part belle au chant de Dickinson et à la batterie de Nicko McBrain, l'un des morceaux les plus puissants de l'album qui devrait faire l'unanimité pour les fans du groupe.
Coming Home peut être considéré comme une Power Ballade, le problème avec ce genre de morceau, c'est que ça passe ou ça casse. Si vous appréciez cette facette d'Iron Maiden, il est clair que vous prendrez votre pied, si il en est autrement, tout cela va sembler bien fade à certains.
"The Alchemist" ou "La première claque dans ta gueule" de l'album, y'a pas à dire, le groupe se lâche sur ce morceau qui donne qu'une seule envie, celle de placer un bon headbang d'un bout à l'autre de l'album. Une claque, une vraie. Made by Iron Maiden.
"Isle of Avalon" est une grande épopée dont le secret est encore une fois entre les mains d'Iron Maiden, à l'instar de l'album Powerslave et du morceau "Rime Of The Ancient Mariner", c'est très beau et ça met tout le monde d'accord, Maiden est plus en forme que jamais.
"Starblind" semble être le morceau le plus intimiste de l'album avec un Bruce Dickinson semblant ne faire qu'un avec la musique par dessus laquelle il chante, le groupe nous prouve encore une fois qu'il ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans la présence de Bruce au micro.
"The Talisman" semble être un retour vers les albums "Dance Of Death" ou "A Matter Of Life And Death" avec ce petit côté sonorité acoustique dans l'introduction qui fait son petit effet et montre encore une fois un autre visage de Maiden, le reste n'est qu'énergie à l'état pure, un très grand morceau, peut-être l'un des meilleurs depuis longtemps.
La, ça devient plus compliqué pour "The Man Who Would Be King", avec son introduction très belle et prenant presque aux tripes. Malheureusement le morceau ennuie un peu avec plus de 8 minutes à essayer de rentrer dans les trop nombreuses longueurs qu'il propose, seuls l'intro et le solo sortent du lot. Une version bien plus courte aurait été plus appropriée, mais ce n'est que le calme avant la tempête.
Car arrive "When the Wild Wind Blow", 11 minutes et une seconde de pur bonheur, un chef d'oeuvre, les guitares qui suivent le chant de Dickinson, cette batterie dont la force semble peser sur nous tous, l'un des plus grands morceaux de Maiden au même titre qu'un Hallowed Be Thy Name.
Iron Maiden nous offre avec "The Final Frontier" son meilleur album depuis "Somewhere In Time", que ce soit par rapport à la production de l'album ou des morceaux qu'il propose. Un très grand album que cette nouvelle galette de Harris et sa bande, touchant à tout ce que Maiden à fait de mieux.
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