30 avril 2012

CHRONIQUE : Rize of the Fenix - Tenacious D (2012)

Vous vous souvenez surement du dernier trailer de Tenacious D qui nous annonçait le retour triomphal des deux tarés, Jack Black et Kyle Gass. Tout en humour et en dérision comme à leur habitude, les D remettent le couvert avec Rize of the Fenix annoncé pour 15 mai mais d'ores et déjà en écoute sur internet. Il aura fallu attendre tout de même six années pour que le duo de rockeurs dérangés trouvent le courage et l'inspiration mais on ne leur en veut pas tellement cet album fait du bien aux oreilles. La pochette avec un phénix en forme de pénis nous montre la voix, laissons cet album nous pénétrer.



On retrouve bien sûr Dave Grohl à la batterie, John Konesky à la guitare éléctrique et John Spiker et enfin John Kimbrough à la production pour ce nouvel opus. La chanson-titre de l'album introduit l'album et donne le ton, le groupe renaît de ses cendres tel un phénix après son succès Pick of the Destiny, un coté épique totalement dérisoire et donne le sourire, une montée crescendo jusqu'au refrain explosif rythmé par un riff totalement dément. On se prend au jeu tout au long de l'album, les histoires sont toutes aussi amusantes les unes que les autres, le vocabulaire, loin de Shakespeare, composé de "fuck" et "fuckin" à toutes les sauces. Derrière tout ce coté délirant, un arrière plan musical élaboré avec de belles mélodies et harmonies, on passe par des petites ballades acoustiques ornées de flûte dans The Ballad of Holywood Jack and  The Rage Kage, à des morceaux beaucoup plus heavy comme Deth Starr ou Throwdown. Tenacious D ou la magie de raconter des choses totalement vulgaires ou salaces tout en mélodie, rendre belle une chanson qui s'appelle They Fucked Our Asses, c'est la recette et on passe en quart de seconde d'une ballade acoustique à quelque chose de beaucoup plus lourd et puissant. Une petite incursion dans des tonalités espagnoles avec Senorita :  en clair, on ne s'ennuie pas une seule seconde entre chansons et dialogues entre Jack et Kyle, du bon temps de passer et je l'écoute en boucle depuis trois jours.

Le petit bémol de cet album qui n'en est pas vraiment un en réalité mais provoque tout de même une certaine frustration, c'est des riffs qui auraient pu être mieux exploités. Je pense notamment à celui du refrain de la chanson-titre, quel dommage de l'entendre que deux fois ou encore des chansons comme They Fucked our Asses ou The Roadie qui mettent du temps à monter en puissance pour au final s'arrêter beaucoup trop rapidement. On comblera ce défaut en réécoutant l'album encore et encore et secouant la tête sur Rock is Dead ou en dansant comme des écervelés sur To Be the Best !

27 avril 2012

NEWS: ELECTRIC MARY de retour en France dès Novembre 2012 !



L'info vient de tomber et elle est plutôt bonne, jugez-vous même. Rusty, chanteur du groupe Australien ELECTRIC MARY vient d'annoncer un retour en France pour Novembre 2012 !

Si la tournée prévue est du même calibre que celle de l'automne 2011, préparez-vous à voir le groupe partout en France et donc à n'avoir aucune excuse pour les louper lors de ce retour chez nous !

NEWS: La fin de ROADRUNNER RECORDS en Europe ?


Non ce n'est pas une blague, il semblerait que WARNER ait décidé de mettre fin aux activités de sa filiale ROADRUNNER RECORDS en Europe, tous les bureaux devraient être fermés sous peu, en cause, des coûts apparemment trop élevés... Une bien étonnante ( et triste ) nouvelle...

25 avril 2012

NEWS : LE HELLFEST A L'HONNEUR CE SOIR SUR FRANCE 4 (Mercredi 25 Avril)


Ce soir, rendez-vous tous sur FRANCE 4 à 23h25, pour une émission sur le Metal, le Hellfest, et une interview de Ben Barbaud !

Ça s'appelle Monte le Son, et c'est présenté par Gaël Leforestier ! Enjoy !

(Emission produite par la société Morgane Productions, qui était à l'origine du reportage "Le Metal expliqué à ma mère")

24 avril 2012

NEWS: MOTÖRHEAD + ANTHRAX @ Paris, Zenith, 21 Novembre 2012 !

Motörhead est de retour en France ! Ils seront au Zénith de Paris le 21 novembre prochain avec des invités très-très spéciaux : Anthrax !


Réservations ouvertes exclusivement sur www.gdp.fr !

23 avril 2012

CHRONIQUE: HARDBONE - This Is Rock N' Roll

En 2010 sortait " Dirty N Young " premier effort prometteur d'une formation Allemande qui semblait en vouloir à coup de grosses guitares. HARDBONE nous avait servi un vrai album qui prouvait que l'on pouvait compter sur eux à l'avenir afin de tenir allumée la flamme du Hard-Rock. Simple et très efficace.

C'est donc dans l'optique de poursuivre une percée déjà bien entamée qu'est sorti le second album du groupe le 13 Avril dernier. Portant le joli nom de " This Is Rock N' Roll ".

Alors ? Is This Rock N' Roll ?

L'album s'ouvre sur ce qui sera le premier hymne de l'album, " Bottlemate ", structure basique, chant basique, c'est sauvage, l'auditeur headbangue, la mission est remplie pour cette première étape... Mais posons nous les vraies questions très chers amis, en effet, n'est-ce pas tout simplement le SEUL but recherché ? Non parce que, je veux bien faire une chronique ou j'analyserais chaque morceau proposé sur cette nouvelle galette, mais je dois avouer qu'une sensation de répétition devrait pointer le bout de son nez assez vite. Déjà, pour moi à l'écriture et pour vous à la lecture. Soyons donc francs tout de suite... pas besoin de passer par quatre chemins pour en venir aux faits, faits qui sont d'ailleurs simples.

HARDBONE ne révolutionne rien, à l'image de leurs compères qui font dans le AC/DC like et ce depuis des années. Vous ne vous passerez pas un album du groupe pour écouter un album inspiré et recherché. L'inspiration ici s'appelle Hard et la recherche, rock. De l'énergie, de la sueur, de la bière, les trois éléments fédérateurs de la musique jouée par des groupes comme HARDBONE sont respectés ( quoi le cul ? Bon, un peu le cul d'accord... ).

A peine l'album aura pris possession de votre lecteur, qu'une douce sensation qu'on appelle " je remue la tête de haut en bas très vite " s'accaparera de vous et dès lors le gros du travail est fait. Pourquoi ? Car HARDBONE nous sert avec cette nouvelle galette, un condensé de Rock N' Roll qui ne demande qu'a être vécu par tous, oui c'est simple et oui ça marche ! Cette énergie qui semble caractériser nos Allemands ne demande qu'une chose, être partagée par tous, à travers les dix morceaux proposés sur cet album. Que l'on se trouve face à une déferlante d'énergie ou à un mid-tempo aux paroles traitant des sujets cités plus haut, on s'éclate.

On s'éclate même tellement, que l'écoute nous semble bien courte et qu'on en redemanderait, encore et encore. HARDBONE ne fait pas dans la fioriture, le groupe est là pour vous proposer un échappatoire à la vie de tous les jours grâce à la sauvagerie dont font preuve ces garçons. Pas de soli ou de rythmiques inspirés, juste du bon vieux Rock N' Roll comme on aime le trouver, dans son expression la plus simple. Dix morceaux, dix hymnes, le cahier des charges est rempli.

Maintenant, c'est à vous de jouer, infestez leur Facebook, Twitter et autres saletés afin de vous faire entendre, vous Français qui souhaitez cette confirmation LIVE d'urgence, et si on vous demande pourquoi, faites comme HARDBONE, faites simple et répondez: " Parce que c'est de la balle ! "

20 avril 2012

CHRONIQUE: SAXON - Heavy Metal Thunder Live, Eagles Over Wacken ( 1 DVD + 2 CD )

La bande à Biff Byford sera de retour dans les bacs dès le 23 Avril prochain avec ce brûlot baptisé "Heavy Metal Thunder Live, Eagles Over Wacken". Composé de deux CD's et d'un DVD Live, vendu bon marché, tout fan de SAXON qui se respecte se doit de posséder ce coffret qui rend hommage aux prestations offertes par le groupe au Festival Wacken Open Air ( ndlr: en Allemagne ).

Pourquoi au festival Wacken me demanderez-vous ? Sachez une chose à propos de SAXON, chacun de leurs concerts dans ce festival est un prétexte pour le groupe afin de jouer ou rejouer des morceaux plus obscurs de la grande discographie que le groupe a su construire depuis le début des 70's. Tout cela bien sur en proposant différents effets scéniques supplémentaires, donnant au concert un côté bien plus épique qu'a l'accoutumée.

2004, 2007 et 2009 furent des années marquées par la présence de SAXON à l'affiche du Wacken, qui proposa aux festivaliers présents un show complètement différent sur les trois éditions ( ndlr: avec l'utilisation de l'EAGLE, un imposant jeu de lumière prenant la forme vous vous en douterez, d'un aigle. Appelé Fuckin' Pigeon par Biff ). Ne fallait t'il pas rendre hommage à cette initiative et à ce dévouement du groupe envers le festival ? Il est évident que si, surtout si l'hommage est rendu de la plus belle manière possible.

Le double CD proposé dans le coffret est le témoignage Live entier de la prestation du groupe au Wacken en 2009. Le son est de qualité, prenant bien soin de laisser les oreilles de l'auditeur sur le carreau, grâce à un choix de titres efficaces qui ne laissent pas la place à un quelconque ennui. Un live honnête qui ravira tout le monde, du fan hardcore au néophyte.

Mais, parlons du DVD, qui se présente comme un assemblage de différentes prestations issues des trois concerts cités plus haut. Il nous permet de retracer la dernière décennie vécue par SAXON et de voir l'évolution du groupe entre 2004 et 2009. Ce best-of de concerts Allemands surprend grâce au mixage du son, très bon malgré quelques problèmes ( principalement des larsens ) qui viennent se glisser par-ci par là. De plus, le DVD peut décevoir de par une réalisation presque banale due au fait que le groupe semble avoir recyclé les images utilisées lors du festival pour la retransmission sur grand écran sans procéder à une quelconque retouche d'ordre esthétique.

Le rendu visuel général est donc un peu vieillot et laisse un goût amer, accentué par quelques erreurs de montage. Bien entendu, nous ne sommes pas face à un désastre, nous en sommes même loin, mais l'appréciation générale durant la lecture peut être affectée. Tout dépend des attentes de chacun, l'effet "naturel" qui ressort n'est pas désagréable mais peut-être gênant ( ndlr: paradoxal, je l'accorde ). Le choix des titres est bon, et offre quelques bonnes surprises ( que je ne dévoilerais pas ici par respect pour ceux qui souhaitent attendre la sortie pour en prendre plein les dents ). Néanmoins, l'énergie dégagée par le groupe et la puissance du son sauvent le tout et l'éclate générale ressentie durant le visionnage est à l'image de la réalisation, "naturelle et spontanée".

La durée pourra en rebuter certains, en effet, 2h40 de live, c'est long ! Très long ! Le DVD exigera surement un visionnage en plusieurs parties, histoire de rallonger le plaisir ou bien un visionnage en une fois, histoire de le pousser à l'extrême.

Je vous annonçais une grosse claque en début de chronique, je conçois que votre réaction suite à la lecture est pour le moment proche du: " Belle contradiction l'ami ! " Mais, nous arrivons pile au moment ou je me sens obligé de vous faire partager un ressenti éprouvé à la vision de ce DVD et qui vous expliquera pourquoi je l'ai, au final, tant apprécié.

Plus qu'un simple hommage au Wacken et son public, ce DVD est surtout un hommage à SAXON seul, qui, à travers les trois concerts présentés, se montre sous un visage différent et similaire à la fois. Les extraits de 2004 montrent un groupe plus énergique, plus tout jeune mais néanmoins plus vivace que ce que l'on peut voir de 2007 et ( surtout ) de 2009, une différence pas forcément flagrante mais que l'on remarque forcément. L'image d'un groupe que le temps n'épargne pas.

Tel le bon vin qu'on laisse mûrir dans sa cave, SAXON prouve avec ce Live que même si les affres du temps font doucement mais surement leur affaire sur les membres du groupe, l'énergie est toujours là, même plus de 40 ans après la naissance du groupe. Les cinq années sur lesquelles se déroulent les concerts ne peuvent que le prouver. Cependant, en faisant un parallèle entre ces trois concerts ( séparés chacun par au moins deux ans ), le groupe nous montre que même si ils ne bougent plus comme à leurs 20 ans, ils sont toujours là, prêts à en découdre et à nous proposer des shows toujours plus puissants les uns que les autres. Tout cela en vieillissant et en perdant, au fil du temps, certaines possibilités physiques.

Je ne sais pas si voir une petite leçon de vie derrière ce DVD est judicieux, mais il est la preuve que l'expérience et l'ancienneté sont un gage de maturité scénique et de longévité et que ce n'est surement pas le temps qui mettra fin à cela pour le moment.

SAXON du haut de ses ( presque  ) 43 ans d'existence montre qu'il impose le respect, ce DVD est présent pour remettre les pendules à l'heure et rappeler qu'aujourd'hui, les vieux de la vieille n'ont jamais été aussi grands.

SORTIE LE 23 AVRIL

RUN TO THE STAGE présente: NIGHTCREEPERS + NORTHLAND, Dimanche 22 Avril @ Nantes, Le Ferrailleur

Tout est sur le flyer ! ;) 

18 avril 2012

NEWS: Running Order du HELLFEST



NEWS : KURT COBAIN aurait enregistré un album solo avant sa mort

C'est en effet ce que déclare Eric Erlandson, ancien guitariste de Hole. "Il prenait vraiment un virage 'cool'. Ce devait être son 'White Album'. Il en prenait vraiment le chemin, un album solo avec des gens différents." "J'étais vraiment excité par certains titres. Il m'en a joué plusieurs, c'est pourquoi sa mort m'a tant touché. Qui sait ce que cette musique aurait entraîné?" "Je ne contrôle rien - pour une éventuelle sortie des titres- j'espère que ça se fera. Je pense que les fans seraient heureux. Si personne d'autre n'entend ces titres, et bien tant pis, c'est comme ça." "Il y a une reprise aussi. Je ne dirais pas laquelle. Je ne suis pas maître de la situation, j'espère juste qu'un jour ça sortira pour les fans."

Merci à Zégut pour l'info.

16 avril 2012

DOSSIER : Les 60's en 10 albums

Encore un article qui sent la nostalgie ? 19 ans et déjà un vieux con... Que voulez-vous, je ne peux pas m'empêcher de partager cette passion pour ces deux décennies que sont les années 60 et 70. C'est avec fascination que je m'intéresse aux œuvres de cette époque, comment des gars sortis de nul part, avec peu de moyens et émanant de milieux prolétaires ont pu créer tout cela. Athée convaincu que je suis, je me surprends parfois à voir en des personnalités comme McCartney, Plant ou Richards des dons innés et célestes. Enfin, le sujet n'est pas là pour cet article ! Je veux avant tout apporter un partage, un débat entre les avis et les goûts de nos lecteurs. Pour cela, je vais décrire les années 60 en 10 albums qui pour moi caractérisent et représentent au mieux cette décennie et son génie musical et artistique.

On ne peut pas réduire une décennie musicale à 10 albums (enfin à part la nôtre qui se réduit au néant), je veux tout simplement décrire ceux qui sortent du lot et qui ont guidé les tendances musicales de l'époque et ont apporté un grand changement. Avant de commencer, je vais parler de tous ces artistes que je ne vais pas citer et qui pourtant ont leur place dans la bande son des sixties, The Kinks, Cream, MC5, The Troggs, The Turtles, Easybeats et j'en passe qui ont rythmé les ondes de l'époque. Cependant, bien qu'ayant sortis de nombreux très bons singles, ces groupes n'ont pas réussi à faire un album qui dans son intégralité soit incontournable. Le Rock est une musique brute en provenance des Etats-Unis, elle a été extraite par ce pays et va être raffinée par les Britanniques qui vont en faire quelque chose d'extraordinaire. Au début des 60's, beaucoup de groupes comme les Stones, les Who et les Beatles font un Rock assez basique, entrainant et directement inspiré des Buddy Holly, Chuck Berry et Little Richard avec des harmonies en plus. Il faut attendre 1966 pour que les Beatles montrent la voie...



Fini les lives sous les cris des groupies en chaleur, les Beatles décident de se concentrer à la réalisation d'album minutieux en studio. Avec cet album, les Fab Four vont révolutionner la manière d'entreprendre un album et vont utiliser toutes les capacités que leur offrent les studios Abbey Road. Les costumes et les mœurs de gendre parfaits au placard, la créativité, l'originalité sont au goût du jour. Des procédés studios révolutionnaires vont être utilisés, sous les yeux écarquillés de George Martin, les Beatles s'amusent à mettre des pistes à l'envers, à découper des bandes pour les recoller, les accélérer, les ralentir et tout cela pour créer des œuvres et effets uniques. On se demande bien comment de jeunes garçons ont pu penser à tout cela, le résultat est merveilleux et la composition est à la hauteur de l'originalité.



Sorti en 1966, Pet Sounds des Beach Boys est un album qui garde les sonorités harmonieuses des Beach Boys mais qui rompt avec ce côté surf californien. Le but de Brian Wilson est clairement de concurrencer les Beatles qui prennent d'assaut les cœurs des Américains et de créer quelque chose d'unique. Encore une fois les moyens studios sont exploités au maximum avec l'utilisation de beaucoup d'instruments mais aussi de bruitages d'animaux ! Le résultat est somptueux et on ne peut que s'incliner devant le talent, Paul McCartney déclara d'ailleurs que God Only Knows est l'une des plus belles chansons d'amour et que cet album les a influencé pour Sgt. Peppers.



Le symbole du Rock et de la Folk contestataire sort Highway 61 Revisited en 1965. La chanson Like A Rolling Stone pourrait à elle seule résumer l'esprit de cette décennie, loin d'une ballade mielleuse, Bob Dylan y parle d'une femme qui a toujours choisi la facilité et qui tombe dans la misère. Un certain ton revanchard et la contestation à son apogée, Bob Dylan nous livre un album qui marqua les esprits et les oreilles. On peut citer Bruce Springsteen sur cet album et plus particulièrement sur la chanson phare, « La première fois que j'ai entendu Bob Dylan, j'écoutais WMCA avec ma mère dans la voiture, et soudain il y a eu ce coup de caisse claire qui sonnait comme si quelqu'un avait donné un grand coup de pied dans la porte donnant sur votre esprit ».



Sûrement le groupe à retenir pour symboliser l'époque hippie, peace & love et autre bain d'acide, Jefferson Airplane sort Surrealistic Pillow en 1967. En plein période de Rock Psychédélique, inspiré par les Beatles, les Byrds ou encore The Mamas and The Papas, Jefferson Airplane sort un album planant avec une ambiance qui sent bon l'herbe et le LSD. Loin d'un simple délire hallucinatoire, c'est un régal pour les oreilles et des morceaux instrumentaux comme Embryonic Journey ne vous feront pas dire le contraire.


Il y a des hommes, des musiciens, des artistes mais je ne pourrais classer Jimi Hendrix dans aucune catégorie. Une sorte d’extraterrestre venu pour nous enseigner l'utilité d'une guitare électrique et de ses effets, Hendrix pond des titres incroyables sur son premier album e, 1967 qui sont encore aujourd'hui des classiques du genre. Purple Haze, Wind Cries Mary, Fire et la somptueuse reprise d'Hey Joe suffisent à nous clouer le bec et à se prosterner devant ce génie. Rien à en redire.


The Piper at the Gates Down est le premier album des Pink Floyd, paru en 1967. La première sensation qui nous vient à la fin de cet album est la perte de la notion de réalité, qu'est-ce que je viens d'écouter ? Toute la folie de Syd Barrett nous passe dans les oreilles et ce n'est pas désagréable, une sorte de voyage initiatique au psychédélisme et au rock progressif, à travers les astres. L'expérimentation, les diversités et la bataille des sons font rage au sein de cet album. On comprend néanmoins le sort de Syd dans les années à venir.




Vous ne croyez quand même pas que j'allais oublier ces bons vieux Rolling Stones ? La bande à Jagger et Richard sortent Let it Bleed en 1969, l'un de mes albums préférés des Stones avec Exile on a Main Street. Le paroxysme de la composition de Keith Richards à mon avis, il nous gratifie de son beau et bluesy jeu de guitare avec l'aide du virtuose Mick Taylor. La reprise de Robert Johnson Love in Vain est à l'image de cet album, merveilleuse. Tandis que Richards nous démontre ses talents et son influence blues, Jagger compose un classique des Stones, You Can't Always Get What You Want avec l'aide d'un orchestre gospel magistral. Bravo.



Ah les Who, My Generation, I Can See For Miles, The Kids Are Alright, I'm a Boy, tant de hits dans les débuts des annéers 60 sans jamais sortir un album qui marque vraiment dans son intégralité. C'est chose faite avec Tommy en 1969, cet opera Rock constitue le premier vrai chef d'oeuvre des Who. L'ouverture de l'album nous suffit à comprendre qu'on ne va pas être déçu de la créativité. Tommy s'écoute bien sûr dans son intégralité pour comprendre l'histoire et profiter de la continuité des morceaux, une oeuvre qui démontre que le Rock est maintenant bien plus qu'une simple musique populaire.


On connait tous cette histoire mais un petit rappel ne fait jamais de mal. Une fois les Yardbirds séparés, Jimmy Page décide de reformer ce groupe avec la présence de Plant, Bonham et John Paul Jones, voulant constituer un supergroupe, Page contacte Keith Moon et celui-ci lui répond que son projet va se casser la gueule comme un Zeppelin de plomb, Lead Zeppelin. A l'image du plomb, Led Zeppelin va nous proposer un album aux sonorités lourdes et puissantes. La naissance du Hard Rock est en cours, des riffs efficaces de Communication Breakdown aux sonorités excentriques de Black Mountain Side, le groupe nous montre l'étendue de ses possibilités. Une grande aventure commence et va marquer la décennie suivante.



Comment ne pas finir cette décennie par Abbey Road ? L'ultime projet des Beatles pour teminer leur œuvre en beauté est une réussite totale. Incontestablement le meilleur album des 60's et même du Rock pour moi, Abbey Road était la meilleur façon de finir. La composition, le son, la pochette, tout est réuni dans cet album et le Medley de fin nous gratifie et nous attriste aussi, car cela sonne le glas des Beatles, le glas d'une époque et d'une décennie. Respect total et un grand merci à ces 4 mecs qui sortirent de leurs quartiers pauvres de Liverpool, ont révolutionné la musique dans son ensemble.


NEWS: Quel avenir pour le SONISPHERE FRANCAIS ?





Communiqué officiel du festival:

"L’annulation il y a quelques jours du Sonisphere UK a fait couler beaucoup d’encre. L’ampleur d’une telle décision a bien entendu entrainé de multiples conséquences, dont certaines touchent même l’édition française du festival.
Principale répercussion de cette annulation anglaise : plusieurs « têtes d'affiches » potentielles, avec qui nous étions en négociations, ne viendront pas en Europe et donc en France…

Si par respect pour le public, l’organisation française du Sonisphere a décidé de maintenir l’édition 2012 du festival, elle a cependant du prendre certaines décisions importantes et modifier certains paramètres de la manifestation.
Aujourd’hui il est donc important d’annoncer que l'édition 2012 du Sonisphere France se déroulera aux mêmes dates – les 7 et 8 juillet – mais en « indoor » au Galaxie d’Amnèville et non plus en plein air.
La capacité d’accueil variera entre 11 000 et 12 000 personnes. Le public pourra circuler librement à l’extérieur de la salle et aura accès aux zones « annexes », « market » ainsi qu’au camping gratuit (camping de la forêt – sur réservation uniquement : rendez vous sur avosbillets.com mercredi 18 avril). La scène « off » est maintenue tout comme l’accès aux activités du Snowhall Park.

Vous trouverez ci dessous la programmation par jour

Samedi: 
Faith No More
Machine Head
Marilyn Manson
Meshuggah
Black Stone Cherry
Combichrist
Pornqueen


Dimanche:
Evanescence
Wolfmother
Soulfly
The Darkness
Lostprophets
Lacuna Coil
Ghost


Soucieuse de pérenniser le festival l’organisation travaille déjà sur une édition 2013 qui s’annonce déjà sous de biens meilleurs cieux que cette année.
Nous sommes bien entendu à votre disposition pour toutes informations complémentaires et espérons de tout cœur que ces ultimes modifications, n’entameront pas votre envie de vous rendre à Amnéville les 7 et 8 juillet prochains.

L'Equipe du Sonisphere France


Résultat du concours KORITNI



Vous étiez une cinquantaine à avoir tenté votre chance pour gagner la version promo du dernier album de KORITNI, Welcome To The Crossroads.

Hélas, il fallait un vainqueur et c'est Renaud.M qui remporte l'album !

Bravo à lui !

INTERVIEW: Entretien avec Tuomas Holopainen - NIGHTWISH



Groupe phare de la ferronnerie du 3ème millénaire, Nightwish revient après quatre ans de silence discographique et annonce une tournée qui s’arrêtera entre autres par le Palais Omnisport de Bercy, une première pour le groupe. 

Pour son deuxième album avec la chanteuse suédoise Anette Olzon, Nightwish ne signe pas un retour en fanfare. En effet, délaissant le côté pompier tapageur inhérent au métal symphonique, dont ils sont pourtant les pionniers au profit d’ambiances finement ciselées, ils semblent redonner un second souffle à un genre frappé du sceau de la vulgarité. Pour Tuomas Holopainen, claviériste de la formation il s’agit plus d’un aboutissement : « Mon influence principale vient des bandes originales de films. Des compositeurs tels que James Newton Howard, Howard Shore, Hans Zimmer, John Williams, évidemment, ou encore Angelo Badalamenti… En outre, Imaginaerum sera la bande son d’un film réalisé par Stobe Harju (notamment réalisateur du clip The Islander, NdA). Il s’agit d’un album à thème sur la vie d’un homme… voilà pourquoi le disque alterne des passages très sombres avec des moments plus légers. La vie est ainsi faite, rien n’est linéaire. » Quinze ans pour aboutir à son projet, l’on connaît des apprentis maîtres du monde qui n’ont pas une telle patience. Pourtant, en quinze ans, ce qui avait commencé comme un groupe acoustique fait pour chanter autour des feux de camp a réellement grandi, avec ses joies et ses drames (le licenciement avec pertes et fracas de la chanteuse originelle Tarja Turunen, par exemple. Une chanson lui sera vicieusement dédiée sur Dark Passion Play). Tout cela grâce à la vision du claviériste, qui se voit surtout comme un démiurge. « Nightwish est un peu mon bébé. Les autres membres du groupe ont évidemment leur mot à dire mais au final, ça reste ma création. Je suis le compositeur principal, je donne les impulsions et la marche à suivre aux autres. C’est un rôle parfois dur à assumer, mais je ne le changerais pour rien au monde. » 



Si l’on pourrait de prime abord lui en vouloir d’avoir ouvert la boîte de Pandore en créant quasiment à lui tout seul le métal symphonique, il est dur de rester inquisiteur devant le personnage. Malgré son apparence de viking, on sent un certain manque d’assurance chez celui qui est pourtant leader au sein de son groupe. « Pour Imaginaerum, on a tous enregistré dans notre coin. Moi dans ma cave, le guitariste dans son garage… Nous ne sommes allés en studio que pour quelques overdubs et pour les voix d’Anette. Je préfère travailler ainsi, c’est plus rassurant, je peux être le seul maître à bord, me concentrer comme je l’entends. Impossible pour moi de faire deux choses en même temps. Voilà aussi pourquoi il y a eu tant de délai entre Dark Passion Play et Imaginaerum. Après la sortie du précédent, nous nous sommes embarqués dans une tournée de deux ans. Ensuite j’ai pris un an pour composer, puis il nous a fallu neuf mois pour enregistrer. C’est un processus plutôt long, mais qui me va. J’aime bien ce cycle ‘composition/enregistrement/promo/tournée’. Ca fait partie du métier, je ne comprends pas que les groupes s’en plaignent. Tout ne peut pas être que plaisir, on a aussi des obligations vis à vis de notre public ou de notre maison de disque. Après tout, on est mieux dans un tour bus qu’à la chaîne dans une usine, non ? En plus, on a la chance d’être sur un label indépendant et d’avoir en même temps du succès. Croyez moi, il vaut mieux être un gros groupe sur un petit label qu’un groupe parmi tous les autres sur une major. De toutes façons, les grosses structures coulent, et c’est tant mieux. La musique va bientôt arriver à un tournant très excitant, tout va être à reconstruire ! »


Quant à la tournée de Nightwish, elle s’arrêtera à Paris-Bercy, Lyon et Nantes en Avril 2012, une première pour un groupe symphonique. L’occasion de faire un « Big 4 of symphonic metal ? » « Quel serait l’intérêt ? Il y a de bons groupes dans ce genre, comme Epica, mais ce serait un peu redondant. Au restaurant, on ne commande pas une pizza en entrée, en plat et en dessert, non ? » En pleine mode des concerts « all star » (Rob Halford, de Judas Priest voulant créer celui de la NWOBHM), le raisonnement se tient, malgré son audace bienvenue. Après tout, imposer un peu d’ouverture d’esprit à un public pourtant peu réputé pour sa tolérance semblerait presque salutaire. Nightwish, en 2012, serait donc le Boy George de la métallurgie moderne, qui invite les publics à se rassembler malgré leurs différences ? L’idée semble tellement folle qu’on ne peut que la soutenir. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’un groupe sort son premier bon album en plus d’une décennie d’existence.
         
Recueilli par JS ( un grand merci à lui ! )


NEWS: Le plan du site du HELLFEST 2012 est en ligne !



Pour toi, jeune globe-trotter qui fera le déplacement à Clisson les 15, 16 et 17 Juin 2012, voici le plan du site du HELLFEST 2012 à apprendre par coeur avant le début du Festival !

La vidéo:


Plan 3D Hellfest 2012 from Hellfest on Vimeo.


Le PDF: Cliquez ici

Bonne révision !

15 avril 2012

NEWS: GUNS N ROSES au ROCK N ROLL HALL OF FAME de Cleveland le 14 Avril.



Le Rock N Roll Hall Of Fame qui a eu lieu cette nuit à Cleveland devait être marqué par l'intronisation des GUNS N ROSES, hélas, sans AXL ROSE et IZZY STRADLIN.

Que s'est il passé ?

Ainsi, nous avons eu droit à la présence de SLASH, DUFF MCKAGAN, STEVEN ADLER, MATT SORUM, GILBY CLARKE et MYLES KENNEDY (qui a donc remplacé AXL au chant). Le groupe présenté fut donc GUNS N ROSES feat. Myles Kennedy. 


Trois chansons furent jouées: Mr Brownstone + Sweet Child O Mine + Paradise City


Pas de mention directe à AXL ROSE, si ce n'est un petit commentaire détourné de MATT SORUM, un autre de DUFF MCKAGAN et le chanteur de GREEN DAY chargé d'introduire le groupe a désigné AXL comme étant un des meilleur chanteur de tous les temps. 


Le performance entière du groupe sera disponible dans la nuit du 5 au 6 Mai, date de diffusion de la cérémonie sur la chaîne américaine HBO. 

13 avril 2012

NEWS: De nouvelles dates pour les concerts reportés de SCORPIONS !



Communiqué officiel de GDP.fr:


"Suite aux problèmes de santé du chanteur Klaus Meine, les concerts de Lille, Limoges, Pau et Reims sont reportés aux dates suivantes : 
7 novembre 2012 : LILLE – ZENITH ARENA 
9 novembre 2012 : LIMOGES – ZENITH 

10 novembre 2012 : PAU – ZENITH
22 novembre 2012 : REIMS – PARC DES EXPOSITIONS

Tous les billets achetés pour ces concerts (initialement prévus en avril) restent valables.
De plus, trois concerts supplémentaires seront mis en vente dès lundi 16 avril sur notre site www.gdp.fr et mercredi 18 avril dans les points de vente habituels :
27 novembre 2012 : ORLEANS – ZENITH
28 novembre 2012 : NANTES – ZENITH
30 novembre 2012 : MARSEILLE – LE DOME

SCORPIONS a démarré sa tournée d’adieu en France par un triomphe à la Halle Tony Garnier de LYON le 14 novembre 2011 et a déjà effectué 14 concerts depuis.
Prochain rendez-vous pour les fans du groupe à NICE au Palais Nikaïa le samedi 26 mai 2012." 

NEWS: Dates françaises pour EUROPE en Novembre 2012 !


EUROPE passera par la France pour son Bag of Bones Tour 2012 !

Voici les dates :

12 Novembre 2012 : La Laiterie, Strasbourg
13 Novembre 2012 : Le Bataclan, Paris
14 Novembre 2012 : Le Transbordeur, Villeurbanne

12 avril 2012

NEWS: Axl Rose n'ira pas au Rock N' Roll Hall Of Fame


Le chanteur des Guns N' Roses a fait parvenir une lettre aux organisateurs du Rock N' Roll Hall Of Fame leur indiquant qu'il se ne rendrait pas à la cérémonie qui aura lieu ce mois-ci, la lettre a été rendue publique et a été traduite par le site GNR FRANCE, cliquez ici pour la lire.

11 avril 2012

NEWS: GODSMACK sort son premier album Live !


Après 14 ans de bons et loyaux services, GODSMACK va enfin servir un album live à ses fans, produit que le groupe n'avait encore jamais sorti. ( ndlr: des DVD live existaient cependant ) Cet album paraîtra le 15 Mai prochain aux Etats-Unis et sera intitulé " Live & Inspired ". Il était initialement prévu que cet album regroupe des morceaux enregistrés sur plusieurs dates, finalement il s'agira d'un concert enregistré à Detroit lors du dernier passage du groupe dans cette ville duquel seront extraites 13 chansons !

Track-list de Detroit, suspense quant aux 13 morceaux choisis:

- Cryin' Like a Bitch
- Straight Out Of Line
- Awake
- War And Peace
- The Oracle
- Love Hate Sex Pain
- What If ?
- Voodoo
- The Enemy
- Keep Away
- Speak
- I Stand Alone
- Serenity
- Batalla De Los Tambores (ndlr: Duel de batterie entre Shannon Larkin, le batteur du groupe et Sully Erna, chanteur de Godsmack et ancien batteur.) 
- Whatever

Le " inspired " présent dans le titre peut surprendre mais s'explique par la présence de morceaux bonus en plus du live. Ces morceaux seront des reprises qui ont eu un impact plus qu'évident sur la musique du groupe et enregistrées récemment en studio !

La première reprise a d'ores et déjà été dévoilée en streaming (cliquez ici pour l'écouter), il s'agit de Rocky Moutain Way de Joe Walsh qui sortira aussi sous forme de single. 4 autres reprises restées secrètes pour le moment seront présentes sur le disque bonus.


Enfin, je rappelle que le groupe sera présent au Bataclan à Paris le 24 Juin prochain pour un concert unique en France ! Et j'y serais ! 

NEWS: HEADCHARGER (+Tracer) @ Divan du Monde, Paris le 30 Avril 2012


NEWS: BLACK SABBATH jouera au Lollapalooza Festival



Sharon Osbourne déclarait il y a quelques semaines de cela que le groupe donnerait un concert unique aux Etats-Unis cet été. C'est désormais confirmé avec l'apparition du nom de BLACK SABBATH sur le site du festival  Lollapalooza qui se déroule à Grand Park / Chicago du 3 au 5 Août.

Les sorties CD de la semaine

Accept - Stalingrad (Nuclear Blast)
Acephalix - Deathless Master (Southern Lord)
Ancient VVisdom - A Godlike Inferno Re-Release (Prosthetic)
Anhedonist - Netherwards (Dark Descent)
Arctic Plateau - The Enemy Inside (Lupus Lounge)
Emmure - Slave To The Game (Victory)
Enthroned - Obsidium (Agonia)

ETHS - III (Season Of Mist)
Exumer - Fire & Damnation (Metal Blade)
Graf Orlock - Los Angeles (Vitriol)
Halestorm - The Strange Case Of... (Atlantic)
Ignitor - Year Of The Metal Tiger (MVD)
Impiety - Ravage & Conquer (Pulverised)
Jeff Loomis - Plains Of Oblivion (Century Media)
Job For A Cowboy - Demonocracy (Metal Blade)
Lionheart - Undisputed (Mediaskare)
Lullacry - Where Angels Fear (End Of The Light)
Massive Assault - Death Strike (FDA Rekotz)
Mpire Of Evil - Hell To The Holy (Scarlet)
Municipal Waste - The Fatal Feast (Nuclear Blast)
Opeth - Blackwater Park Re-Release (The End)
Opeth - Damnation Re-Release (The End)
Opeth - Deliverance Re-Release (The End)
Opeth - Lamentations Special Edition (The End)
Pelican - Ataraxia/Taraxis EP (Southern Lord)
Rise To Fall - Defying The Gods (Coroner)
The Safety Fire - Grind The Ocean (Inside Out)
Schwarzer Engel - Träume Einer Nacht (End Of The Light)
Secrets Of The Moon - Seven Bells (Lupus Lounge)
Svartsyn - The True Legend Re-Release (Agonia)
Taproot - The Episodes (Victory)
True Witness - The Human Condition (Dark Star)
Upon A Burning Body - Red White Green (Sumerian)
Valkiria - Here The Day Comes (Bakerteam)

NEWS: SLASH feat. Myles Kennedy & The Conspirators en live chez Jimmy Kimmel




10 avril 2012

NEWS: HAMMERFALL se reposera en 2013



Les Suédois d'HAMMERFALL viennent d'annoncer que 2013 serait pour eux l'année d'un repos bien mérité. En effet, le groupe a prévu de n'absolument rien faire durant l'année prochaine.

Vous pourrez cependant retrouver HAMMERFALL sur scène dans plusieurs festivals Européens cet été (dont le Wacken) pour les 15 ans de leur album "Glory To The Brave". Le groupe partira en repos dès la fin de cette tournée et ne reviendra donc qu'en 2014 !

NEWS: SCORPIONS ANNULE FINALEMENT LE RESTE DE SA TOURNEE FRANCAISE





Le groupe Scorpions se voit contraint de reporter la fin de sa tournée française. 
Le chanteur du groupe, Klaus Meine, est en effet souffrant. 

Les concerts de Lille (9/04), Reims (10/04), Limoges (12/04) et Pau (13/04) sont donc reportés.

Les dates de reports seront communiquées dans les plus brefs délais et les billets resteront valables. 

NEWS: THE DARKNESS rejoint Lady Gaga pour sa tournée Européenne.




Une nouvelle qui devrait en surprendre (et en décevoir ?) plus d'un.

The Darkness viennent d'annoncer leur participation à la prochaine tournée de Lady Gaga, ils seront chargés d'ouvrir pour elle sur l'intégralité de la tournée.

Le groupe connu pour leurs deux premiers albums " Permission to Land " et " One Way Ticket " avait malheureusement été dissout en 2006 avant de faire leur retour l'an dernier dans le cadre de plusieurs concerts. Leur nouvel album ne saurait tarder, un single avait d'ailleurs été proposé à l'écoute, et avait surpris (voir déçu ?) par son virage très pop, virage accentué par cette annonce de tournée commune avec Lady Gaga.



Ainsi, vous retrouverez The Darkness au Stade de France le 22 Septembre prochain et à Nice au Stade Charles Ehrmann le 04 Octobre  en première partie de la nouvelle icône pop du moment.

9 avril 2012

NEWS: SCORPIONS reporte le concert prévu à Lille ce soir, ainsi que le concert prévu demain à REIMS !

Communiqué officiel:


Le groupe Scorpions se voit contraint de reporter les concerts prévus ce soir lundi 9 avril au Zénith de Lille et demain soir mardi 10 avril au Parc des Expositions de Reims. Le chanteur du groupe, Klaus Meine, est en effet souffrant.
Les dates de reports seront communiquées dans les plus brefs délais et les billets resteront valables.
Le deuxième volet de leur tournée française d'adieu a débuté à Amiens le vendredi 30 mars dernier et Scorpions prévoit de la continuer dès jeudi soir au Zénith de Limoges.


Plus d'infos à venir donc... 

NEWS: SCORPIONS annule le concert de LILLE prévu ce soir !



Tout est dans le titre, KLAUS MEINE est malade, le concert de LILLE (ce soir) est donc annulé.

Aucune information quant à la situation pour le concert de REIMS demain, mais il semblerait que celui-ci puisse être également annulé..

Plus d'infos à venir ! 

6 avril 2012

CHRONIQUE: HEADCHARGER - Slow Motion Disease



Après les acclamés " The End Starts Here " (2010) et " Watch The Sun " (2007), le groupe se devait de transformer l'essai de la meilleure manière possible. C'est dans cet optique qu'est arrivé " Slow Motion Disease " en janvier 2012.

Mais commençons par le début, quand leur album éponyme sort en 2005, Headcharger nous servait un cocktail de Hardcore assez éloigné de ce qu'ils nous font aujourd'hui, en effet, c'est un groupe qui a su évoluer et toucher d'autres styles qui se présente à nous avec ce nouvel album.

Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, le côté Hardcore du groupe est toujours présent, il n'a pas totalement disparu mais se retrouvé mêlé à d'autres influences tout aussi plaisantes. Cela a pour résultat de nous faire découvrir un " Heavy Stoner Rock Southern Core " très intéressant. Pari risqué, mais pari réussi ? Indéniablement oui.

Slow Motion Disease est une décharge d'énergie pure éclectique. Un peu de Hardcore par-ci, du Heavy par la, une saupoudrée de Blues ici et du bon vieux Rock N' Roll ailleurs, tout cela avec une aura de Stoner planant sur les morceaux du groupe.

Les influences 70's des guitares sont un régal pour les oreilles. La voix de Seb le chanteur, alternant hurlements et chant clair surprend par sa diversité. L'omniprésence et le son de la basse sont un gage de qualité, la batterie quant à elle tentant tant bien que mal de tenir haut la main une rythmique absolument diabolique. AC/DC, Iron Maiden, Metallica ou même encore Lynyrd Skynyrd semblent être des sources d'inspirations indéniables pour nos Normands qui arrivent sans grande difficulté apparente à mêler tout cela avec la manière de jouer qui les caractérisaient sur leurs précédents albums. La décharge d'énergie qui s'abat sur l'auditeur est impressionnante et diversifiée, certains morceaux sonneront plus Metal que d'autres, qui eux sonneront plus Stoner ou encore Hard-Rock. Le groupe se fend même d'un petit passage acoustique très agréable sur " The Life Of A..." servant d'introduction à l'énergique " Drifter ".

La grande surprise qui ressort de cet album, est cette capacité qu'a Headcharger de transformer en or tout ce qu'il touche, en effet, chaque style représenté l'est sous son meilleur jour. De ce fait, nous nous retrouvons face à un groupe qui de part ses qualités peut se féliciter d'avoir su composer un album qui touchera des personnes de sensibilités musicales différentes, il paraît donc aujourd'hui évident que le public qui ira voir le groupe en concert viendra d'horizons différents. Et ça c'est beau !

Headcharger signe avec Slow Motion Disease un manifeste de tout ce qui est bon dans chaque style qu'il représente, l'auditeur ne pourra être qu'emporté dans cette débauche d'énergie inspirée et rassurez vous, on ne s'en rassasie pas.

« Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy, un Headcharger. » Devise (originale) de la ville de Caen. 

CHRONIQUE: DEVIL'S TRAIN



Né de l'initiative de Jörg Michael ( ex-batteur de Stratovarius ), Devil's Train compte en son effectif: Jari Kainulainen ( ex-bassiste de Stratovarius ), Laki Ragazas à la guitare ( ex-Paul Di'Anno ) et R.D. Liapakis ( Mystic Prophecy ) au chant.

Ainsi, nous pouvons le dire, nous ne sommes pas face à des manches et ça se sent, puisque le groupe nous sert un album plutôt honnête. Il n'est pas question de prendre un long chemin mais bel et bien d'aller droit au but en nous servant un hard-rock au visage heavy ( avec un accent Sleaze pour donner un peu de profondeur à tout ça ) rappelant les eighties. Composé de 12 morceaux ( ndlr: dont une reprise du fameux American Woman ), l'album ne brille pourtant pas par sa longueur, en effet, aucun morceau ne dépasse les quatre minutes. Est-ce vraiment un défaut ? J'aurais tendance à dire que non, dix morceaux vous colleront au sol par leur puissance et feront office de défouloir, ce qui est loin d'être négligeable. J'émettrais seulement des réserves sur les chansons " Forever " et " The Answers " qui en bonnes presqu-ballades qu'elles sont viennent casser un rythme posé par le groupe qui se veut très énergique à côté. Le parallèle rend ces chansons un peu fades et procure malheureusement un peu d'ennui.

Les thèmes sont simples et déjà-vus: les gonzesses, les motos, la picole. Efficace est le mot qui décrit le mieux cet album. Gros tempo, gros son, grosse voix, tout est réuni pour passer un bon moment. Liapakis fait le job et surprend tant son chant semble moins fade que chez Mystic Prophecy. La batterie tape fort et bien, c'est toujours un plaisir d'entendre Jörg sur un album, ce dernier semble avoir retrouvé la forme après un ennui de santé assez grave et c'est bien la le principal ! Le gros poisson de l'album reste le guitariste, Laki Ragazas, qui gâte l'auditeur a coups de riffs puissants et de soli déments qui titilleront les plus guitaristes d'entre-vous, en effet, c'est de ce côté que se trouve la bonne surprise de l'album, qui ne serait sans doute pas le même sans l'apport technique du monsieur. On sent l'ancienneté derrière les morceaux, on sent ce feeling crée par l'expérience et c'est ce qui donne tant de profondeur et de chaleur aux morceaux joués par le groupe !

Devil's Train est un album efficace, servi par des morceaux efficaces, joués par des musiciens efficaces. Nous ne sommes pas en face de l'album de l'année, mais ce dernier surprend par ce côté gros heavy qui ravira les plus bourrins d'entre vous. A écouter de temps en temps pour se vider l'esprit et à voir en Live pour voir si l'effet procuré par l'album fonctionnera une fois sur scène.

DISPONIBLE

4 avril 2012

NEWS: Metallica proposera une fosse "Snakepit" au Stade de France !


Et oui, le groupe qui jouera le 12 Mai prochain un concert hommage pour les 20 ans du Black Album proposera, comme à la belle époque, une fosse Snakepit pour les membres de leur fan-club. Les chanceux qui pourront assister au concert dans le Snakepit seront tirés au sort à la suite d'un concours qui aura lieu dès le 19 avril sur metallica.com. La limite sera de 150 places.

Bonne chance aux futurs participants !

NEWS: Le prochain album de GOJIRA se trouve un nom et d'autres détails !





"L'Enfant Sauvage", voici le nom du nouvel album des français de GOJIRA qui paraîtra le 26 Juin prochain chez tous les bons disquaires.

Track-list:

1. Explode
2. L’Enfant Sauvage
3. The Axe
4. Liquid Fire
5. The Wild Healer
6. Planned Obsolescence
7. Mouth Of Kala
8. The Gift of Guilt
9. Pain is a Master
10. Born In Winter
11. The Fall



L'album disposera d'une édition spéciale proposant deux morceaux supplémentaires avec une version double vinyle couleur et un t-shirt. 

Sommaire du ROCK HARD d'Avril 2012

Le numéro 120 de ROCK HARD (116 pages !) sera dans tous les bons kiosques à partir du samedi 7/04.  

En couverture : ANATHEMA !


Au sommaire de ce mois, des interviews de Accept, Killing Joke, Paradise Lost, Dragonforce, Devil's Train, Adrenaline Mob, Koritni, Running Wild, Saint Vitus, Overkill, Prong, Flying Colors, Municipal Waste, etc. 


Vous y trouverez également un titre-à-titre de Stones Grow Her Name, le nouvel album de Sonata Arctica. Des studio-reports de Grand Magus, Sabaton et Kreator, ou encore les chroniques live des concerts suivants : Rammstein, Korn, Cannibal Corpse / Behemoth, Helmet, Tarja, Fates Warning, Napalm Death et Waltari. Ajoutons un CD sampler 15 titres de plus d'une heure (Accept, Europe, Moonspell, Anathema, Prong, Paradise Lost, Saint Vitus, Halestorm, Arjen Lucassen, Job For A Cowboy, etc.) 

1 avril 2012

Quand les ondes deviennent monotones..

Un dimanche soir comme les autres, à s'écouter un vieux disque des Beatles en rêvant d'une époque bien plus fructueuse en musique, c'est avec un peu de pessimisme que je me lance dans la rédaction de cet article. Evidemment, j'entends les râleurs qui vont me dire qu'il est ridicule d'être nostalgique d'une époque que je n'ai pas connu et que peut être dans dix ou vingt ans (si je n'ai pas succombé à l'océan de bière qui me tend les bras), je me dirais que les années 2000/2010, c'était la bonne époque.. Si ce brin de nostalgie m'atteint dans mes vieilles années, je pense que seulement ma jeunesse et les quelques vieux artistes encore vivants me rappelleront de bons souvenirs.

Complètement coupé de la réalité, de l'actualité musicale et des modes, je me retrouve parfois plongé ne serait ce que l'espace de 10 minutes dans cette mélasse infâme que l'on appelle la radio française. Je ne citerai pas de nom de stations, pour ne pas atteindre les différents auditeurs enfin entre nous, les radios rock se font rares sur les ondes et je les vise particulièrement. Une belle initiative en soi, apporter un peu de diversité par rapport à la pop commerciale que l'on entend depuis les années 80 et qui n'a pas évolué (si ce n'est dans le mauvais sens), comme Lady Gaga ou Katy Perry. Seulement, ses radios ont souvent tendance à oublier qu'elles sont par définition des radios Rock. Je suis d'accord avec le fait que notre musique est d'une belle étendue, avec une grande histoire et une diversité incroyable.. Mais en oubliant d'où l'on vient, on finit toujours par se perdre. J'en viens au noyau de mon article, cette totale perdition dans l'univers Rock. Par son nom, ce genre se caractérise par quelque chose de brut, de fort et de costaud. Bien sûr, on peut se demander pourquoi on peut classer des groupes merveilleux comme les Pink Floyd ou les Beatles dans le Rock, vu que leur répertoire est très varié et doux à l'oreille. Tout simplement parce que leur musique a cette touche, cette folie qui n’émane que du Rock , un genre en totale scission avec les bonnes moeurs, du révolutionnaire mêlé à du génie et surtout une mélodie, des solos, des instrumentations qui sortent de plus profond des artistes. En clair, quelque chose de vrai et de sincère.

Je tiens à dire avant de commencer ma rude critique des groupes que je vais citer, que j'ai un certain respect pour la plupart des musiciens et pour beaucoup de styles de musique (mis à part ceux qui n'en sont pas comme l'electro..) et que mon seul regret c'est que ces groupes soient catégorisés dans le Rock ou pense faire du Rock. Je vais commencer par le grand groupe à la mode, The Black Keys, je pense que vous avez tous entendu parler d'eux avec le bourrage de crâne et le gavage que nous offrent les merveilleuses radio de notre pays. On nous annonce un groupe révolutionnaire, du blues rock mélangé à du garage et là on s'attend à quelque de bien crado qui sort des tripes. Le sentiment que j'ai ressenti en écoutant peut se confondre avec celui du Mcdo, on nous promet un burger bien fourni et bien construit, on se retrouve avec un tas de trucs empilés façon Costa Concordia avec la moitié des ingrédients oubliés. Les Black Keys, niveau musical c'est honnête mais franchement.. qu'est ce qu'on s'emmerde. Du Rock aseptisé pour les petites oreilles sensibles des bobos parisiens et autres hipster, éduqués avec du Rock bourgeois dans la veine du Velvet Underground. De la musique banale aux teintes commerciales, pas de risque et encore moins de courage, et pourtant 20 millions de vues sur youtube.

The Black Keys est un exemple parmi tant d'autres, des morceaux aussi fades on en trouve un peu partout actuellement avec cette sensation d'écouter toujours la même chose. Avant quand un groupe se ramenait, il marquait les mémoires par un style, Aerosmith, AC/DC, Led Zeppelin, ils ont tous apporté une pierre manquante au Rock. En cinq secondes, on reconnait toujours la guitare de Clapton ou celle Tony Iommi, on ressent quelque chose et c'est pourquoi ces artistes sont encore connus aujourd'hui. Qui dans 20 ou 30 ans se souviendra de Kasabian, et leur musique molle hippie qui endormirait un chat sous exta ? Je ne suis pas de mauvaise foi, je reconnais un certain talent chez ces gars mais merde, réveillez et faites quelque chose d'authentique, qui va nous marquer à jamais. Ils savent tous manier leur instrument (bon à par les Kills qui eux font vraiment de la merde et qui ont réussi à m'endormir debout en live) mais ils sont tous de très mauvais compositeurs.

Je vais surement avoir de nombreuses critiques pour ce que je viens d'énoncer, j'en suis conscient et content, parce que je vous le dis en tant qu'amoureux de la musique, de NOTRE musique. Je ne permettrai pas que le Rock devienne un style banal et encore moins qu'il soit prisé par les bourgeois qui écoutent du Rock parce que c'est dans le vent et qu'ils en font actuellement du pas trop violent. Alors oui, vous les jeunes qui s'habillent de façon marginale arborant un sac à l'image de la mochissime pochette d'Andy Warhol, ceux qui croient encore en la pureté du Rock vous emmerdent.