30 avril 2012

CHRONIQUE : Rize of the Fenix - Tenacious D (2012)

Vous vous souvenez surement du dernier trailer de Tenacious D qui nous annonçait le retour triomphal des deux tarés, Jack Black et Kyle Gass. Tout en humour et en dérision comme à leur habitude, les D remettent le couvert avec Rize of the Fenix annoncé pour 15 mai mais d'ores et déjà en écoute sur internet. Il aura fallu attendre tout de même six années pour que le duo de rockeurs dérangés trouvent le courage et l'inspiration mais on ne leur en veut pas tellement cet album fait du bien aux oreilles. La pochette avec un phénix en forme de pénis nous montre la voix, laissons cet album nous pénétrer.



On retrouve bien sûr Dave Grohl à la batterie, John Konesky à la guitare éléctrique et John Spiker et enfin John Kimbrough à la production pour ce nouvel opus. La chanson-titre de l'album introduit l'album et donne le ton, le groupe renaît de ses cendres tel un phénix après son succès Pick of the Destiny, un coté épique totalement dérisoire et donne le sourire, une montée crescendo jusqu'au refrain explosif rythmé par un riff totalement dément. On se prend au jeu tout au long de l'album, les histoires sont toutes aussi amusantes les unes que les autres, le vocabulaire, loin de Shakespeare, composé de "fuck" et "fuckin" à toutes les sauces. Derrière tout ce coté délirant, un arrière plan musical élaboré avec de belles mélodies et harmonies, on passe par des petites ballades acoustiques ornées de flûte dans The Ballad of Holywood Jack and  The Rage Kage, à des morceaux beaucoup plus heavy comme Deth Starr ou Throwdown. Tenacious D ou la magie de raconter des choses totalement vulgaires ou salaces tout en mélodie, rendre belle une chanson qui s'appelle They Fucked Our Asses, c'est la recette et on passe en quart de seconde d'une ballade acoustique à quelque chose de beaucoup plus lourd et puissant. Une petite incursion dans des tonalités espagnoles avec Senorita :  en clair, on ne s'ennuie pas une seule seconde entre chansons et dialogues entre Jack et Kyle, du bon temps de passer et je l'écoute en boucle depuis trois jours.

Le petit bémol de cet album qui n'en est pas vraiment un en réalité mais provoque tout de même une certaine frustration, c'est des riffs qui auraient pu être mieux exploités. Je pense notamment à celui du refrain de la chanson-titre, quel dommage de l'entendre que deux fois ou encore des chansons comme They Fucked our Asses ou The Roadie qui mettent du temps à monter en puissance pour au final s'arrêter beaucoup trop rapidement. On comblera ce défaut en réécoutant l'album encore et encore et secouant la tête sur Rock is Dead ou en dansant comme des écervelés sur To Be the Best !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vous nous avez habitués à mieux... Certaines phrases veulent rien dire !