2 février 2012

REVIEW : The Answer @ La Maroquinerie - Paris le 28/01/2012



Après vous avoir proposé une critique sur leur dernier album Revival, je m’attelle à résumer le concert qui s'est tenu le 28 janvier 2012 à la Maroquinerie de Paris des irlandais de The Answer. C'est bien sûr avec hâte que j'attendais cette soirée, deux ans après les avoir vu en première partie d'AC/DC à Bercy et au Stade de France.

La Maroquinerie est une petite salle d'une capacité d'environ 500 personnes, plongé dans un sous-sol parisien, ambiance underground et un sensation de retour dans le passé avec ce lieu remplit de T-Shirt vintage et de verres de bières remplis. Une première partie que je préférerais oublier, machin macadam, je me souviens même plus de leur nom et c'est tant mieux. La salle est bien fournie en fan et le groupe fait son entrée sur New Day Rising de leur dernier album, une chanson d'intro qui fait son effet, un son fort mais acceptable. Le batteur James Heatley fait trembler les murs avec une frappe puissante et la voix de Cormac nous régale les oreilles. Pas de répit entre les morceaux, Come Follow Me retentit, le groupe est lancé et n'a pas l'intention de s'arrêter, "Ca envoie" me glisse à l'oreille mon pote et c'est effectivement le cas. Une intro à l'harmonica, les racines Blues de ce groupe se font ressentir, crescendo jusqu'à que le riff d'Under the Sky nous explose à la gueule, tout le public connait ce morceau sur le bout des doigts et prend visiblement son pied !

Cormac Neeson nous fait faire quelques vocalises pour que l'on reprenne tous en choeur Vida (I Want You), un superbe refrain et un beau moment s'en suivit avec Faith Gone Down, une belle ballade bluesy qui ne laisse personne de marbre, quelques frissons avec cette prestation du chanteur. On revient un peu au Rock N Roll avec une reprise du groupe australien Rose Tattoo, Rock N Roll Outlaw, fidèle à l'original avec tout son groove, rien de mieux ! Trouble de Revival, une intro un peu bluegrass, de l'harmonica et ça nous explose au visage, un refrain à scander. S'en suit une belle version acoustique de Nowhere Freeeway, encore mieux que l'original et proche de la version du CD 2 de Revival, une maitrise parfaite du chanteur, du très bon. On revient un peu aux sources avec une chanson de Rise, Preachin' tout en intensité avec la venue de Cormac Neeson dans la fosse, le public danse et exécute sa petite chorégraphie, un bien beau moment. Tornado nous envoute et Too Far Gone nous met une belle claque, le public sautille à chaque coup de batterie et enfin One More Revival pour nous faire saliver encore plus. Un superbe solo de basse de Micky Waters, je tiens à saluer sa performance et son talent, ce n'est pas souvent que je remarque vraiment un bassiste mais là je tire ma révérence à ce gars, sans lui le groupe ne serait rien. Le guitariste Paul Mahon nous fait aussi crier sa guitare, d'une belle façon et le batteur continue de massacrer ses peaux à notre grand plaisir. Le groupe s'éclipse de scène pour le rappel, oui parce que le public en redemande.


Evil Man vient nous rassasier, rien à dire sur les compositions de Demon Eyes, de l'excellent boulot et le live amplifie encore plus la dimension de ce morceau. Le groupe termine sur Waste Your Tears, Cormac est trempé, le signe d'un artiste qui s'est donné à fond pour son public, grande ovation pour ce grand groupe qui donne foi au nouveau Rock. J'avoue que j'aurais bien voulu deux ou trois morceaux en plus mais bon, il y a une fin à tout bonne chose.

Voilà pour ceux qui n'avaient pas trop accroché pour la première partie d'AC/DC, je vous conseille de les voir dans une petite salle, le groupe est proche de son public et c'est l'un de mes concerts préférés en terme de jeune groupe.

Pour les photos, merci à ce photographe : http://www.flickr.com/photos/streetgeneration/

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