10 mars 2012
REVIEW : Noel Gallagher au Grand Rex le 6 mars.
J'ai toujours été un grand fan d'Oasis. Je ne pourrais pas l'expliquer si on me demandait pourquoi, mais j'ai toujours porté le plus grand intérêt pour la brit pop des Gallagher. Il y a un côté fédérateur dans leurs œuvres. Le terme d'hymne revient souvent lorsqu'on parle de leurs morceaux. Et puis avouons le, les frasques des 2 frères défraient régulièrement le monde musical, pour notre plus grand plaisir. Bref, c'est tout joyeux que je me rendais le 6 mars dernier au Grand Rex pour assister au concert solo du grand frère Oasis, Noel Gallagher.
Alors que son petit frère, Liam, formait tout juste après la séparation d'Oasis en août 2009 Beady Eye, Noel a traîné. Quelques concerts caritatifs, des coups de gueules réguliers, mais point d'album. Nous avons du patienter jusqu'au mois de septembre 2011 pour pouvoir enfin écouter la musique de Papa (Noel. Vous suivez toujours ?). L'album, bien qu'irrégulier, se révélait tout de même de bonne facture. Seulement, contrairement à son frère, lors de ses concerts, Noel reprenait des titres d'Oasis. Etant l'unique compositeur des 4 premiers albums, il pouvait piocher dans le meilleur du répertoire de son ancien groupe. Et il s'en donne à coeur joie le bougre ! Mardi dernier, plus de la moitié de la setlist en venait.
La première partie, The Folks, n'a absolument pas retenu mon intérêt. Encore un peu immature, le groupe se lance dans des compositions simples et banales. Ca distrait dans le fond, sans plus. Bref, rien de bien incroyable.
Après une demi heure d'entracte, la légende entre sur scène. Tout juste décoré du titre honorifique God Like Genius (qui trône d'ailleurs fièrement sur son ampli) par le NME, M. Gallagher entame son concert par une des B Side les plus populaires d'Oasis, (It's Good) To Be Free. Rapide coup d'oeil au backing band qui l'accompagne. Si le pianiste et le guitariste assurent, le bassiste se révèle encore un peu jeunot par son comportement scénique et le batteur est malheureusement à ranger dans la catégorie des gros bourrins. J'avais mal pour son charley. Bref, ces 2 défauts minimes n'empêchent en rien l'épanouissement du groupe. Si la première partie du set peine à décoller, en partie en raison du grand nombre de morceaux venant de l'album solo de Noel, la seconde est ravageuse ! La salle se transforme en chorale géante, où les plus belles chansons d'Oasis résonneront pour de trop éphémères instants. Supersonic en acoustique, Half The World Away, la rarissime Talk Tonight… Bref, un très beau moment qui restera gravé dans ma petite mémoire. Rarement j'aurai vu une salle aussi conquise.
Le rappel arrive déjà, et l'apothéose avec lui. L'enchaînement de quatre tubes intemporels d'Oasis, Whatever, Little By Little, The Importance Of Being Idle et la mythique Don't Look Back In Anger. Votre serviteur y a perdu sa voix, et ira même de sa petite larme sur le refrain du dernier morceau où l'homme de la soirée laissera son public chanter à sa place. Le chant unanime de la foule en viendrait presque à couvrir les baffles d'où sortent le son des musiciens. La salle toute entière est debout. Mêmes les vigiles semblent émus. La communion est parfaite entre l'artiste et son public. Après une trop courte heure et demi donc et de longs remerciement, le groupe part déjà. Une heure et demi c'est correct, mais quand on se rend compte de l'intensité qu'a pris le set au fur et à mesure des morceaux, on aurait aimé qu'il ne se termine jamais. C'est donc encore plus joyeux que je ne l'étais en arrivant que je quitte le Grand Rex avec de beaux moments gravés dans mon esprit et un sentiment de satisfaction. Ce concert restera sûrement l'un de mes meilleurs en 2012.
Setlist :
(It's Good) To Be Free (Oasis)
Mucky Fingers (Oasis)
Everybody's on The Run
Dream On
If I Had A Gun...
The Good Rebel
The Death Of You And Me
Freaky Teeth
Supersonic (Oasis)
(I Wanna Live In A Dream) In My Record Machine
AKA... What A Life !
Talk Tonight (Oasis)
Solider Boy And Jesus Freaks
Half The World Away (Oasis)
(Stranded On) The Wrong Beach
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Whatever (Oasis)
Little By Little (Oasis)
The Importance Of Being Idle (Oasis)
Don't Look Back In Anger (Oasis)
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