Après deux premiers opus studios et un Live, Black Country
Communion revient pour un troisième album intitulé « Afterglow »
venant succéder au déjà culte et sobrement nommé « 2 » qui avait su
marquer ses différents auditeurs de part son éclectisme et ses compositions de
très haut-niveau servies par une exécution du tonnerre.
Afterglow à l’instar de ses grands frères possède une
production excellente signée Kevin Shirley. Grosses parties guitare, batterie qui fait
bondir le cœur, la recette Black Country est bel et bien présente. Tout y
passe, les influences sont tellement nombreuses qu’il serait difficile de
toutes les répertorier ici. Big Train, chanson qui ouvre l’album fait
indéniablement penser à du Deep Purple, elle pose les bases de ce qu’est le
groupe, l’exécution y est efficace, sans faille, inspirée et servie par un
Hugues au chant toujours aussi plaisant. Energique sans l’être (cette retenue
tout en puissance qui caractérise le groupe me bluffera toujours), ce premier
morceau n’augure que du bon pour la suite de ce nouvel opus.
On notera également le morceau Midnight Sun comme un pilier puisque ce dernier semble être directement inspiré par les Who et
fait penser au premier coup d’oreille à un Won’t Get Fooled Again sauce Black Country
ou beaucoup de structures viennent rappeler ce morceau mythique. Confessor se présente comme un des morceaux les plus énergiques de l’album, avec son riff
entêtant, hard à souhait et une retenue un peu moins présente que sur les autres
morceaux. Joe Bonnamassa surprendra toujours tant il semble être complet au
contact de son instrument, un véritable touche à tout, qui, allié à la basse
toujours précise au millimètre d’un Glenn Hugues inspiré, brille de mille feux. (Une
véritable leçon se pose avec le solo de « The Circle » ou Joe laissera
tous les auditeurs sur le carreau)
L’apport au clavier de Derek Sherinian confère toujours cette ambiance à la fois mystique et sauvage au groupe, mention spéciale
au morceau Cry Freedom au riff très Led Zeppelin ou Derek vient
littéralement, à mon sens, donner la touche finale à un morceau qui n’aurait
pas eu la même aura sans son travail. Pour rester dans l’influence Led Zeppelin,
il semble juste de citer également le morceau Crawl où Sherinian
là aussi vient sublimer un morceau donnant tout son sens à la présence de l’homme
dans le groupe en mettant en valeur ses petits camarades grâce à des parties inspirées et offrant à Black Country Communion cette touche qui pourrait manquer cruellement.
Common Man est également une des perles qui
saura vous fasciner puisque celle-ci s’apparenterait presque à un jam sauvage
du groupe qui saura vous emmener très loin. Le titre éponyme Afterglow mêle un peu toutes les influences citées au-dessus et rajoute une touche
presque mélancolique mêlant un riff énergique ou bien plus posé servi par la
batterie de monsieur Bonham, impérial de bout en bout de l'album, attaquant son instrument
avec une précision et un feeling qui calmera tout le monde.
Ne nous mentons pas, cet « Afterglow » ne surpasse
pas son prédécesseur, mais il se permet peut-être une descente un peu plus
profonde dans l’univers du groupe qui saura attacher l’auditeur lors de l’écoute.
Un album un poil différent donc, plus profond, pas moins inspiré juste différent. La claque reste totale devant
la performance délivrée par les monstres Hugues, Bonnamassa, Sherinian et
Bonham qui prouvent bien que l’alchimie entre eux ne peut provoquer que de
grandes et belles choses. Hors du temps
mais dans le coup, cet « Afterglow » est tout ce que l’on a envie d’entendre,
encore une perle signée Black Country Communion. Bravo messieurs !
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