Lemmy et sa bande sont de retour ! 1 an après le
premier volume d’une série Live, intitulée The World Is Ours, et dont la
première salve se concentrait principalement sur une pelletée de concerts
tournés aux Etats-Unis, ce nouvel opus s’intéresse plutôt au territoire
Européen. Plus précisément, nous sommes face au show filmé du Wacken 2011 suivi
de la performance du groupe au Royaume-Uni dans le cadre du Sonisphère Festival
2011. Histoire de ne pas rester sur leurs acquis en termes géographiques, le
show du Rock In Rio 2011 au Brésil est également présent. Un contenu plus
qu’alléchant donc, disponible qui plus est en DVD ainsi qu’en CD ou encore LP.
Hélas, le pétard n’est pas tout mouillé, mais presque.
Soyons honnêtes d’entrée de jeu, l’entreprise du groupe est
très louable, surement pleine de bons sentiments. Cependant, nous nous
retrouvons face à un presque copié-collé de la set-list présente sur le volume
1 de cette série live lancée il y a un an. Exit « I Got Mine », "Born To Raise Hell", "Be My Baby" et « We Are Motörhead » , ces derniers laissent leur place aux
classiques « Iron Fist » et « Bomber ». La suite de la
set-list est identique à l’opus sorti l’an dernier, ce qui est quand même
plutôt rageant quand on sait que le groupe avait su incorporer plusieurs
nouveautés dans leur set suite à cette tournée des festivals de l’été 2011 (qui
a dit « Damage Case », « Born To Lose »,
« Orgasmatron », « Whorehouse Blues » et « The One To
Sing The Blues » ?). D’anciens morceaux pour la plupart, mais qui
auraient su marquer une différence rendant l’achat bien plus attractif pour
n’importe quel fan ! Bon allez, on est gentils, on parie que ces derniers
figureront sur le Volume 3, mais bon sang, était-ce si compliqué d’attendre un
peu plus avant de sortir ce nouveau condensé Live ?
Ce Volume 2 n’est pas à jeter pour autant, la qualité d’image des différents shows proposés est plutôt satisfaisante, le plaisir reste intact quand on se sort cette histoire de « set-list » de la tête. Après tout, nous sommes face à Motörhead, born to kick your ass, mamamama etc… La recette reste la même, un Lemmy aussi statique que classe malgré le poids des années se faisant sentir de plus en plus, un Phil Campbell au sommet de son art, les doigts aiguisés, mâchant son chewing-gum avec son air moitié classe, moitié condescendant, genre il en a rien foutre mais un peu quand même. Et le bien nommé Mikkey « Helicopter » Dee qui prouve encore une fois que même s’il n’est pas le « best drummer in the world », il doit être celui qui s’en rapproche le plus. Le son est relativement bon sur tous les shows proposés, quoique, peut-être un poil trop « aseptisé », qui ne cogne pas le cul comme il devrait mais qui le cogne quand même (ndlr : un problème déjà présent sur le Volume 1 d’ailleurs, c’est à l’appréciation de chacun).
Ce Volume 2 n’est pas à jeter pour autant, la qualité d’image des différents shows proposés est plutôt satisfaisante, le plaisir reste intact quand on se sort cette histoire de « set-list » de la tête. Après tout, nous sommes face à Motörhead, born to kick your ass, mamamama etc… La recette reste la même, un Lemmy aussi statique que classe malgré le poids des années se faisant sentir de plus en plus, un Phil Campbell au sommet de son art, les doigts aiguisés, mâchant son chewing-gum avec son air moitié classe, moitié condescendant, genre il en a rien foutre mais un peu quand même. Et le bien nommé Mikkey « Helicopter » Dee qui prouve encore une fois que même s’il n’est pas le « best drummer in the world », il doit être celui qui s’en rapproche le plus. Le son est relativement bon sur tous les shows proposés, quoique, peut-être un poil trop « aseptisé », qui ne cogne pas le cul comme il devrait mais qui le cogne quand même (ndlr : un problème déjà présent sur le Volume 1 d’ailleurs, c’est à l’appréciation de chacun).
Passé le visionnage de ce DVD, qui reste en soit un très bon
moment, un seul constat saute aux yeux, la magie de Motörhead reste intacte,
simple, efficace, dans tes dents. Un petit pincement au cœur se fait sentir
lorsque Lemmy rend hommage à Würzel, ancien guitariste du combo, décédé la
veille du concert au Royaume-Uni et donne en constat à tous, la recette de la
magie du groupe mené par Lemmy Kilmister. Que je vous laisserais le soin
d’interpréter vous-mêmes. En somme, une sortie sincère, honnête mais qui laisse
sur sa faim tant le tout aurait pu être encore plus impressionnant. Le respect
est éternel, il semblerait que Motörhead aussi.
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