C’est en 2007 qu’est sorti « Reflections » le
dernier album en date de Steve Vai ,
l’homme ne nous avait pas gâtés depuis donc 5 ans. Ce qui est, quand on y
pense, bien trop long. Vai remet donc le couvert cette année avec « The
Story Of Light » son nouveau bébé bourré de qualité qui nous rappelle une
chose : Steve Vai n’en fait jamais trop, mais toujours assez. Pourquoi
faire me direz-vous ? Mais pour déstabiliser tous les néophytes de la
guitare pardi !
Pour ceux qui se demandent si ce nouvel opus va vous
transporter loin ? Je ne peux que répondre par l’affirmative. « Story
Of Light » est l’exemple parfait de ce que doit être capable de sortir un
musicien accompli, sachant toucher tous les styles, les fusionner pour former
une mélodie unique tenant presque du rêve. C’est avant tout ça un album de
Steve, c’est pouvoir toucher un semblant de rêve pendant de longues minutes.
C’est dans cette idée que s’ouvre l’album, avec son morceau
éponyme qui semble vous projeter dans le ciel, vous berçant de sonorités
presque atmosphériques, Steve nous prend par la main et nous emmène dans son
imaginaire. Dès les premières notes, l’auditeur sera très certainement rassuré
puisque Steve montre ce qu’est un solo en nous proposant une mélodie n’en
faisant pas trop et qui plus est, est embellie par un accompagnement au piano
du plus bel effet. Le jeu du guitar-hero est reconnaissable, mis en valeur, et
c’est très vite que l’écoute de ce premier morceau prend fin. Dans une débauche
de feeling vraiment impressionnante. Comme toujours, Steve ne cherche pas à se
faire mousser en jouant des plans imbuvables de rapidité et d’orgueil, mais
cherche bien à servir une oreille avide de bonnes choses.
La septième et fidèle corde de la guitare fait le job de la
plus belle manière sur l’intro typée Metal du second titre intitulé
« Velorum » qui comme je le disais précédemment inflige à l’auditeur
un mélange des styles du plus bel effet, tapant un peu partout et alliée au
synthé offre vraiment une bouffé d’air frais. Si je le pouvais, je vous
décrirais l’intégralité de ce nouvel opus, mais ce serait gâcher la surprise
pour ceux n’ayant pas encore eu la chance de poser une oreille dessus. Le fait
est que, tout semble parfait, Steve se permettant de se taper des plans Blues
sur « John The Revelator », du Rock sur « The Moon and I »
etc… Tout y passe, de l’accent Pop à des côtés plus « cheap » sur
certains morceaux ( je pense à « Creamsicle Sunset » et
« Racing The World »), tout est sublimé par le touché de Vai qui sans
lasser son auditeur va lui offrir un aller simple pour faire le tour d’un
paysage musical semblant sans fin.
On se demande durant tout l’album combien de
vibratos ont souffert pour accoucher d’une telle leçon. Leçon qui ne serait
rien sans l’utilisation ô combien maline de claviers, de chœurs, et autres
plans inattendus afin de donner un visage très festif (rappelant une chorale,
du gospel etc…) à cet album au final extrêmement profond, au même titre que son
prédécesseur.
Steve Vai n’en fait
pas trop comme je le disais et c’est là que réside sa magie. Ce nouvel album ne
doit pas vous échapper, que vous soyez fan du travail de l’homme ou non, ce
dernier saura ne pas vous laisser indifférent. « The Story Of Light »
doit être l’un des seuls albums capable de toucher une grande majorité de
personnes avides de styles différents, tant le nombre de tableaux sur lesquels
il joue est impressionnant…
Un album, pour les gouverner tous…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire