24 octobre 2012

CHRONIQUE: HELLYEAH - Band of Brothers


Levons les poings, HELLYEAH est de retour cette année avec Band of Brothers, le troisième essai studio du supergroupe Américain. Prêts pour une claque express et bien douloureuse ? Non ? Moi oui donc... vous n'avez pas le choix.

Band of Brothers débute avec le très puissant War in Me qui se chargera de bien poser les bases et de bien faire comprendre que ces mecs dont pas là pour éplucher les patates. Donc oui, c'est pas une chanson pour midinettes. Qu'est-ce que c'est puissant et agressif ! On continue sans plus attendre avec le titre éponyme Band of Brothers. Cette fois-ci, c'est plus lent et lourd mais tout aussi efficace. Chad Gray donne vraiment tout ce qu'il a et les autres suivent parfaitement bien. Ça secoue les cages à miel ! Rage / Burn poursuit dans le même sillage que le titre éponyme où nous trouverons quelques similitudes notamment durant les couplets et nous apprécierons l'accélération du tempo passé la moitié de la chanson, très bien accompagnée par la voix oppressante et ultra-puissante de Gray. Drink Drank Drunk est la chanson parfaite pour apprendre la conjugaison Anglaise de ce verbe irrégulier... Je plaisante. Comme vous l'avez deviné, ça va chanter l'alcool (la fête est plus folle !...) par le moyen d'un super morceau, idéal pour secouer la tête en même temps que les coups de caisse claire de Vinnie Paul. Le solo est lui aussi à souligner. C'est un véritable sans-faute que fait Hellyeah sur ce Band of Brothers. Ensuite vient Bigger God, un pilier du disque. Mid-tempo dans la veine de War in Me, ça ne peut laisser personne indifférent ! Durant les couplets, Chad me fait un peu penser à James Hetfield, couplets bien meilleurs que les refrains qui ralentissent un peu trop le rythme et la pêche de ce morceau. 

Cette imperfection est rectifiée par le grand Between You and Nowhere qui n'est pas ce que le groupe a pu faire de plus violent mais... mais... c'est vraiment du tout bon. Nous apprécierons les passages à l'acoustique. La contradiction avec les cinq premières pistes est franchement agréable et, prépare-t-elle le terrain en douceur pour une seconde partie encore plus arrache-gueule ? Call It Like I See It confirme ceci tant ça renvoie bien fort dans les dents. Pas grand chose à reprocher à ce titre très énergique et prenant, Why Does It Always et WM Free (les deux titres suivants) poursuivent sur la même ligne directrice, celle du gros riff lourd et rapide. Violent et magistral. Même combat pour Dig Myself a Hole et le titre de clôture What It Takes to Be Me (dont la batterie peut évoquer quelques soupçons de Judas Priest post-Painkiller), mettant un terme d'une belle manière à la "bande de frères"... 

Band of Brothers plaira assurément (et je le recommande) à ceux qui aiment les grosses voix bien graves ultra-puissantes, les guitares sous accordées, agressives, lourdes et une batterie très martelante. On retiendra (en priorité) de cet album War in Me, le titre éponyme Band of Brothers, Bigger God, Between You and Nowhere ainsi que What It Takes to be Me. Mais cet album est une vraie réussite, aucun temps mort et pas ou peu de mauvaises surprises à part juste une certaine répétition dans la construction et les enchaînements pendant les morceaux. Écoutez-le même si je suis conscient que ce style n'est pas le plus accessible, il mérite bien que vous y jetiez une oreille attentive. C'est possible, la preuve... je l'ai fait.

1. War in Me
2. Band of Brothers
3. Rage / Burn
4. Drink Drank Drunk
5. Bigger God
6. Between You and Nowhere
7. Call It Like I See It
8. Why Does It Always
9. WM Free
10. Dig Myself a Hole
11. What It Takes to Be Me

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